mardi 18 décembre 2018

LE FILM "POLISSE"


Voilà la bande- annonce du film que nous allons visionner: "Polisse"

Il y a un avertissement : "des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs"

Synopsis:
Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

Et voilà la critique: Film coup de poing qui se ressent comme un film coup de coeur, "Polisse" est une plongée vertigineuse et âpre, mais aussi touchante et drôle, dans les bureaux d'une unité spéciale de la police, la Brigade de Protections des Mineurs. Via un style terriblement réaliste, Maïwenn confirme son aura de réalisatrice aimant imprégner ses passages derrière la caméra d'une grosse dose d'authenticité. Son "Polisse" a ainsi des allures de documentaire choc qui vous travaille au coeur et au corps, aussi bien pendant qu'après visionnage. A tel point qu'il réussit le difficile pari de nous faire oublier l'escadron de noms rutilants présents au générique pour que l'on s'attache rapidement aux membres de cette brigade pas comme les autres. De Joey Starr à Marina Foïs, en passant par Nicolas Duvauchelle et tous les seconds rôles, les acteurs, auxquels Maïwenn accorde une grande place, sont pour beaucoup dans la réussite de cette oeuvre chorale, qui se voit alors comme une sorte de grand bordel organisé où les instants les plus dérangeants se trouvent menottés à des moments d'une grande légèreté, épicée par des dialogues relevés et une mise en scène captivante. On assiste, tour à tour médusé et amusé, au traitement de cas incroyablement sordides et de tranches de vie furieusement sympathiques, le tout sans sentimentalisme et avec beaucoup d'humanisme.

vendredi 14 décembre 2018

POUR OU CONTRE UNE LOI INTERDISANT LES FESSÉES ET LES GIFLES?

CONTEXTE
Gifles : Les fessées et les gifles sont appelées des « violences éducatives ordinaires ». Pour les parents qui en donnent, il s’agit de corrections : de gestes pour punir et éduquer leurs enfants.
Loi : 23 pays de l’Union européenne et 54 pays dans le monde ont une loi interdisant ces violences.
La France va-t-elle devenir le 55e pays à avoir une loi interdisant les fessées et les claques ?
C’est très probable, car les députés ont voté « pour », fin novembre. Maud Petit, la députée ayant proposé cette loi, l’explique à Mon Quotidien.

Autorité.
« Il n’y aura pas de nouvelles sanctions, car il y en a déjà dans le Code pénal. Les parents violents risquent déjà d’être punis. L’idée est d’ajouter cette loi dans le Code civil, dans le chapitre sur “l’autorité parentale”. Elle sera surtout là pour rappeler aux parents qu’ils n’ont pas le droit de se montrer violents envers leurs enfants. »

Maltraitance.
« En France, le “droit de correction” est très ancien. Quand elles sont données par les parents, la fessée et la gifle sont acceptées. Cette nouvelle loi va supprimer le “droit de correction”, car on n’éduque pas en tapant. 3 cas de maltraitance sur 4 commencent par ces gestes. Après les petites tapes, ce sont des gifles, puis des morsures, des coups de bâton, de martinet (petit fouet)… Et il ne faut pas oublier les violences dites “psychologiques”, comme les insultes et les humiliations. »

École.
« Répétés, ces gestes ont des effets graves sur la santé de l’enfant. Il risque de devenir insolent, agressif et opposé à toute forme d’autorité. Il peut aussi se mettre à cacher des choses et à mentir pour ne plus être puni. Souvent, il devient distant. À l’école, ses notes risquent de chuter. Il peut aussi se mettre à mal dormir, à mal manger… Il va probablement perdre confiance en lui. Les enfants frappés sont parfois déprimés. Certains ont même envie de mourir… »

L’ENFANT RISQUE DE DEVENIR AGRESSIF, DE PERDRE CONFIANCE EN LUI, D’ÊTRE DÉPRIMÉ...

La France, hors la loi depuis 28 ans !

En 1990, la France a signé la Convention internationale des droits de l’enfant. Ce texte interdit notamment les violences à l’égard des plus jeunes. En 2015, l’Union européenne a rappelé à la France qu’elle devait interdire ces violences. Mais la France ne l’a pas (encore) fait.

QUELQUES MINUTES POUR LA SCIENCE! SI PRÈS ET ... SI LOIN!

La sonde Voyager 2, lancée il y a 40 ans, atteint l'espace interstellaire

Elle a parcouru 18 milliards de kilomètres mais reste techniquement dans le système solaire...
 To infinity and beyond. A dix-huit milliards de kilomètres de la Terre, après 41 années de voyage dans le système solaire, la sonde Voyager 2 a atteint une zone où le vent solaire ne souffle plus, a annoncé la Nasa lundi. A cette distance extraordinaire, chaque message de Voyager 2 met 16 heures et demi à atteindre la Terre. Par comparaison, le temps de communication à la vitesse de la lumière est de 8 minutes pour Mars actuellement.




Les scientifiques de la Nasa ont confirmé lundi que Voyager 2 était sortie de l’héliosphère, la bulle protectrice de particules et de champs magnétiques créés par le Soleil. L’appareil a traversé l’héliopause, limite au-delà de laquelle ce vent solaire n’atteint plus les objets.

Toujours dans le système solaire

Mais la sonde reste techniquement dans le système solaire, dont la frontière est fixée aux confins du nuage d’Oort, bien au-delà de Pluton, et que la Nasa compare à « une grosse bulle épaisse autour du système solaire ». Ce nuage, composé probablement de milliards de corps glacés, reste sous l’influence de la gravité du Soleil. Voyager 2 mettra encore 30.000 ans à traverser cette ceinture. Si elle voulait atteindre Proxima du Centaura, notre étoile voisine, elle mettrait 70.000 ans.
En 2012, Voyager 2 est devenue la plus plus longue et la plus mythique mission de la Nasa. Ses instruments continuent d’envoyer des observations. Lancée alors que Jimmy Carter était président des Etats-Unis, elle a survolé Jupiter en 1979, puis Saturne, Uranus et Neptune, en 1989. Comme elle fonctionnait encore après avoir dépassé Neptune, la Nasa a continué la mission. Les ingénieurs ont éteint ses caméras pour économiser son énergie.

 Source: www.20minutes.fr