jeudi 26 septembre 2019

UNE FRANÇAISE EN LUTTE!

Iris Duquesne est-elle la Greta Thunberg française ? À 16 ans, cette Bordelaise installée avec ses parents en Californie vient en tous cas de participer à une action inédite. Avec 15 autres jeunes, dont l'icône suédoise, elle a déposé lundi 23 septembre une plainte contre cinq Etats pour inaction face au dérèglement climatique

Depuis 2014, un protocole de la convention de l'ONU sur les droits de l'enfant leur permet de porter plainte devant un comité de l'organisation internationale s'ils estiment que leurs droits sont bafoués, leurs droits à la santé par exemple.
 
La plainte vise précisément la France, l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil et la Turquie, cinq États influents qui ont signé ce protocole. Elle a été déposée avec l'aide active du cabinet international d'avocats Hausfeld. L'Unicef soutient aussi cette action.
 
À court terme, il n'est pas évident qu'elle ait des effets directs. Un comité composé de 18 experts doit d'abord enquêter sur les violations présumées, puis faire des "recommandations" aux États visés. Mais le recours, qui n'a pas manqué d'irriter le gouvernement français, a déjà une forte portée médiatique et symbolique. Il pourrait, à long terme, établir un lien entre droits de l'Homme et changement climatique. 
 
Depuis New York, où se tenait lundi le sommet de l'ONU sur le climat, Iris Duquesne revient pour We Demain sur son engagement et cette action. 
 
 We Demain : Comment est né votre engagement écologique ?

Iris Duquesne : En France déjà, je m’intéressais beaucoup à ces questions. Mes parents, informaticiens, m’ont toujours incitée à recycler, à marcher plutôt qu’à prendre la voiture. Les médias m’ont aussi sensibilisée, ainsi que l’école. Mais je ne savais pas trop comment agir. Je réduisais ma consommation de viande, j’en parlais autour de moi...

Puis quand nous nous sommes installés près de San Francisco, il y a un an, j’ai eu envie de m’engager car on y parlait encore moins d’écologie qu’en France. J’ai donc rejoins l’association Heirs to our oceans, qui lutte contre la pollution des mers. Et il se trouve que le cabinet d’avocat qui a lancé l’action en justice, Hausfeld, a pris contact avec cette association car il cherchait des jeunes Français prêts à s’engager. Quand ils m’ont proposé de le faire, j’ai tout de suite dit oui.
 
Pourquoi avoir choisi de lancer cette action qui vise les États ? Et notamment la France, qui n’est pas forcément le plus gros pollueur ?

J’ai rejoins cette action car elle est pour moi une opportunité de m’engager de manière forte et parce que je trouve que la jeune génération n’est pas assez entendue, alors qu’elle est concernée au premier plan. La France, certes, n’est pas le plus gros pollueur. Elle a fait déjà beaucoup par rapport à d’autres pays, mais elle peut faire encore mieux, suivre la voie de la Finlande, de la Suède par exemple, pour atteindre la neutralité carbone ou réduire davantage l’usage du plastique.
  Lire la suite sur .... www.wedemain.fr
 
 

mercredi 25 septembre 2019

JOURNÉE EUROPÉENNE DES LANGUES



La Journée européenne des langues a lieu chaque année le 26 septembre. Elle a été créée par le Conseil de l'Europe en 2001. Elle est l'occasion de sensibiliser le public à l'importance de l'apprentissage des langues et de promouvoir la richesse culturelle de l'Europe.Convaincu que la diversité linguistique est une voie vers une meilleure compréhension interculturelle et l'un des éléments clé du riche patrimoine culturel du continent, le Conseil de l'Europe soutient le plurilinguisme à travers toute l'Europe.
Plusieurs événements sont organisés à travers le monde, des concours et des activité et jeux sont offerts pour la célébration de cette journée.
Une activité intéressante à faire individuellement c'est une auto-évaluation des compétences linguistiques dans les langues que vous connaissez.
Et en France la Représentation de la Commission européenne organise un événement linguistique et ludique afin d'encourager l’apprentissage des langues et la découverte d’autres cultures., c'est la Dictée Multilingue: les collégiens et lycéens sont invités à participer à une dictée dans certaines langues officielles de l'Union européenne (anglais, français, allemand, espagnol, italien, portugais). 


Voilà la dictée en français

lundi 23 septembre 2019

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Faut-il craindre les pires scénarios?


Alors que l’ONU réunit ce lundi à New York un sommet spécial, les climatologues dressent le portrait de deux planètes différentes en fonction des actions de lutte contre les gaz à effet de serre. Le pire fait froid dans le dos.
à lire sur .... http://www.leparisien.fr

LE VÉLO EN ESSOR


Le vélo en plein essor : près de 2 Français sur 5 l’utilisent dans leur quotidien

Le vélo séduit de plus en plus, comme l’indique une étude de l’Union sports et cycles que nous révélons. Une pratique plus seulement réservée à des «écolos bobos».


Sans klaxon ni pot d'échappement pétaradant, les vélos ont presque discrètement envahi les rues et les routes de l'Hexagone. Au global, un Français sur cinq vivant dans une grande ville (plus de 100 000 habitants) pédale pour son trajet domicile-travail, selon une étude Union sports et cycle. « Ils se nomment entre eux les vélotafeurs, une façon de se donner une étiquette, de faire communauté », note l'ethnologue Noël Jouenne qui s'est intéressé à ce noyau dur de cyclistes. Plus largement, près de 2 Français sur 5 utilisent le vélo dans leur quotidien. La bicyclette est revenue dans la vie des Français au-delà des seules métropoles.

Beaucoup ne les ont pas vus venir. C'est le cas du maire de Montpellier (Hérault) : alors qu'il avait expliqué en novembre qu'il n'investissait pas dans des pistes cyclables « pour deux cyclistes », le mot d'ordre « Je suis un des deux » est devenu viral, et il s'est retrouvé avec plus de 1 500 Montpelliérains à vélo dans ses rues. Poussé à la roue, Philippe Saurel, l'édile PS, a promis de consacrer 10 millions d'euros à un ambitieux plan vélo. Autre signe que les bicyclettes sont bel et bien sorties des caves, la SNCF a été dépassée par l'ampleur du phénomène cet été. Faute de place pour leur petite reine de Belfort à Rouen en passant par Lyon, des touristes sont restés à quai, la compagnie ferroviaire a été lynchée sur les réseaux sociaux.

La grève, le déclic


Dernier signal, vendredi dernier, jour de grève des transports en Ile-de France, les biclous ont surgi dans la capitale et toute l'Ile-de-France. « Ce sera un déclic pour beaucoup d'utilisateurs occasionnels, comme après les grèves de 1995. Ils continueront à se déplacer en pédalant », prédit Olivier Schneider de la fédération des utilisateurs de bicyclette (FUB).
Ceux qui roulent à vélo au quotidien seraient tous des écolos convaincus ? Pas sûr, nous apprend l'étude de l'Union Sports et cycles. « Bien sûr, pour chaque cycliste les motivations sont plurielles, mais notre étude met en évidence que la première raison pour remonter sur selle est un argument santé », précise ainsi Virgile Caillet, délégué général cette organisation professionnelle
Le vélo remplace en fait l'aérobic. Parmi cette catégorie de Français qui enfourchent leur biclou pour emmener les enfants à l'école ou encore pour faire leurs courses, plus de 6 sur 10 le font avant tout pour pratiquer une activité physique régulière. « Le second profil type est celui des vélo-lovers, des hédonistes qui pédalent pour le plaisir », signale Virgile Caillet. Autre type de cycliste, surtout représentées dans les villes très congestionnées celui-là : le pragmatique, celui pour qui se déplacer à vélo permet de maîtriser son temps de trajet mieux que l'automobile ou les RER parfois en panne. C'est l'argument avancé par 42 % des urbains actifs. Selon notre test cet été, relier la place de Nation à la Concorde à Paris prend trois fois plus de temps en voiture qu'à vélo.

47,3 millions d'euros pour 150 projets


Mais cela suffit-il à expliquer l'engouement massif des pelotons, de plus en plus importants sur les routes de France? On assiste à un « alignement des planètes », répond Olivier Schneider. D'une part les vélos à assistance électrique (VAE) permettent notamment en milieu rural ou périurbain d'aller plus loin, d'affronter des côtes trop ardues ou simplement d'arriver sans transpirer au boulot. Par ailleurs, les efforts sur les infrastructures commencent à payer : « Quand il y a une piste cyclable, personne ne l'utilise, parce que dès qu'on en sort, on se sent en danger. En revanche, quand il y a un réseau, on commence à rouler sereinement », décrit le président de la FUB.
 Et ce n'est pas fini, pour continuer à sécuriser les trajets en selle, la ministre de l'Écologie, Élisabeth Borne vient de distribuer une enveloppe de 47,3 millions d'euros pour plus de 150 projets. Y compris à des élus de zones rurales qui les réclamaient. Il y a un an tout juste pourtant les maires ruraux réunis en congrès avaient sifflé ce même plan vélo. Quand on vous dit que la petite reine a passé la vitesse supérieure.
 source: http://www.leparisien.fr

L'OBSCUR BUSINESS DES DONNÉES PERSONNELLES

En continuant avec le sujet traité de l'identité numérique, voilà cette vidéo qui nous montre que nos interventions sur internet sont aussi la poule aux oeufs d'or pour certaines entreprises! Quel sont les dangers? Quel sont les enjeux?
L’obscur business des données personnelles

L'IDENTITÉ NUMÉRIQUE


Les utilisateurs au coeur du web 2.0

Avec la prolifération des blogs et wikis, la multiplication des réseaux sociaux et l’explosion du trafic sur les plateformes d’échanges, les contenus générés par les utilisateurs prennent une place toujours plus importante dans notre consommation quotidienne de l’internet. Tous ces contenus laissent des traces sur les sites qui les hébergent et dans les index des moteurs de recherche, ils sont également systématiquement rattachés à un auteur. De plus, la notoriété numérique des individus ainsi que sa valorisation (monétisation de l’audience, de l’expertise…) va rapidement amener les internautes (consomm’auteurs et consomm’acteurs) à se soucier de leur identité numérique.

De la volatilité de l’identité numérique

L’identité numérique d’un individu est composée de données formelles (coordonnées, certificats…) et informelles (commentaires, notes, billets, photos…). Toutes ces bribes d’information composent une identité numérique plus globale qui caractérise un individu, sa personnalité, son entourage et ses habitudes. Ces petits bouts d’identité fonctionnent comme des gènes : ils composent l’ADN numérique d’un individu.


Gérer son identité numérique veut dire surveiller l’utilisation de chacune des ces bribes d’information, cette tâche est complexe surtout pour un individu qui souhaite exploiter l’internet comme une vitrine. Nous allons donc progressivement devoir acquérir une vision à 360° de toutes les traces que nous laissons au quotidien de manière à maitriser l’image que l’on donne de nous même.

Les différentes facettes de l’identité numérique

Comme nous venons de le voir, notre identité numérique est composée de nombreuses informations (ou traces) qui peuvent être regroupées en facettes :
  • Les coordonnées, c’est à dire tous les moyens numériques qui permettent de joindre un individu (email, messagerie instantanée, N° de téléphone), de l’identifier (fichier FOAF ou hCard) ou de le localiser (Adresse IP) ;
  • Les certificats qui sont délivrés par des organismes (Certinomis, Thawte…), des services (OpenID, ClaimID, Naimz ou des logiciels (CardSpace) afin d’authentifier un utilisateur ;
  • Les contenus publiés à partir d’outils d’expression qui permettent de prendre la parole : blog, podcast, videocast, portail de journalisme citoyen (Agoravox, Wikio…) ;
  • Les contenus partagés à l’aide d’outils de publication : photos (FlickR), vidéos (YouTube, Dailymotion…), musique (Radio.blog.Club) ou liens (del.icio.us) ;
  • Les avis sur des produits (U.lik, CrowdStorm, iNods…), des services, des prestations (ex. voyages avec TravelPost) ou même information (Digg) ;
  • Les hobbies qui sont partagés par les passionnés sur des réseaux sociaux de niche (Boompa pour l’automobile, Cork’d pour le vin, BakeSpace pour la cuisine…).
  • Les achats réalisés chez des meta-marchands (comme Amazon ou eBay), avec des systèmes de paiement (comme Paypal ou Google Checkout) ou de programmes de points de fidélité (comme S’Miles ou Maximiles) qui permettent de modéliser les habitudes de consommation ;
  • La connaissance diffusée au travers d’encyclopédies collaboratives (Wikipedia), de plateforme de FAQ collaborative (comme Yahoo! Answers ou Google Answers) ou de sites de bricoleurs (Instructables) ;
  • Les portails (Monster, WetFeet…) et réseaux sociaux (LinkedIn, Xing…) qui servent à donner de la visibilité à sa profession ;
  • Les services qui gèrent la notoriété d’un individu (Technorati, Cymfony…), sa fiabilité (Biz360) et sa réputation (RapLeaf, iKarma, ReputationDefender…) ;
  • Les services de rencontre (Meetic, Friendster…) et de fédération d’individus en audiences homogènes (MySpace, MyBlogLog…) ;
  • Les jeux en ligne (World of Warcraft, Everquest…), les univers virtuels (SecondLife, There, Habbo Hotel…) et les services en ligne (SitePal, Gravatar) qui permettent d’afficher un avatar.
C’est en participant à tous ces services et outils qu’un individu alimente petit à petit toutes les facettes de son identité numérique. La majeure partie des utilisateurs ne mesure pas encore la complexité de la gestion de l’identité numérique, et ceci pour deux raisons :
  • les occasions de laisser des traces sont de plus en plus nombreuses ;
  • les moteurs de recherche conservent chacune des ces traces pendant de nombreuses années.
Voilà donc très certainement quel sera le prochain défi à relever pour les utilisateurs de l’internet : prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas ternir l’image d’eux-mêmes (leur identité, leur double numérique) qu’ils sont progressivement en train de construire.

mercredi 18 septembre 2019

RENTRÉE



Les vacances sont finies et voilà, la rentrée est arrivée. De tous jeunes écoliers nous racontent ce que c'est la rentrée pour eux.

LA RENTRÉE


Oui, c'est la rentrée. Les vacances sont finies et on va commencer avec un quiz après l'écoute de ce qui est une rentrée écologique:


Quelques changements importants ont eu lieu il y a deux ans:


Maintenant, les élèves français iront à l'école le mercredi matin mais ils quitteront la classe plus tôt les autres jours de la semaine et auront la possibilité de découvrir de nouvelles activités (Temps d'Activités Périscolaires = TAP). Ces activités varieront selon l'âge et les capacités offertes par les établissements scolaires. Maintenant écoute l'avis de Cyprien sur l'école et la rentrée:




Vidéo + questionnaire / Comprendre une publicité

PARLER FRANÇAIS

Pourquoi parler français?



C'est vrai, nous adorons le français! Bienvenus et bonne année à tous et à toutes!


BIZUTAGE OU JOURNÉES D'INTÉGRATION?

La rentrée est aussi le moment des périodes d’intégration. Si le plus souvent, un esprit «bon enfant» règne lors de ces événements, il arrive que sous couvert de rites initiatiques, des pratiques s’apparentant au bizutage perdurent. 

«En première année de classe prépa, je n’ai pas voulu aller à la soirée d’intégration car je sentais que l’ambiance ne me plairait pas et je voyais bien qu’il y aurait trop d’alcool», raconte Pierre, 20 ans et étudiant en école d’ingénieurs, qui poursuit: «Ma classe disposait d’un budget de 600 euros pour la soirée, qui a principalement servi pour acheter de l’alcool. Avant la soirée, les deuxième année sont venus en classe pour récupérer des questionnaires de bizutage que l’on devait avoir rempli. Nous devions répondre à des questions comme Mâle: Un titre de film pour décrire votre pénis, Sur l’échelle de Richter, note ta beauté intérieure, ta beauté extérieure, ton cul ou Que pensez-vous du viol à domicile». Des questions auxquelles il n’a pas voulu répondre. «Le professeur présent a demandé que les élèves de deuxième année parlent plutôt d’intégration et non pas de bizutage car c’est interdit, mais ils ont insisté sur le fait qu’il s’agissait bien de bizutage». Pierre est donc entré en contact avec le Comité national contre le bizutage (CNCB) pour leur signaler la pratique, illégale et punie par la loi.

«Un rapport dominant-dominé, une relation de subordination» 

Si pour certains étudiants, ce type de questionnaires crus et de mauvais goût peut simplement faire rire, pour d’autres, plus timides, moins sûr d’eux, plus fragiles, cela peut être ressenti comme une violence ou une violation de leur intimité. C’est bien là tout le problème: la part de subjectivité. Il est en effet parfois difficile de déterminer la frontière entre intégration et bizutage. Car en dehors des cas évidents, ce qui est inconfortable pour certains ne le sera pas nécessairement pour d’autres. Et si certains étudiants pourront poser facilement leurs limites, certains n’oseront pas le faire, par peur d’être rejeté. 

«De plus en plus de plaintes sont déposées» 

Alcool à profusion, esprit de groupe, rituels propres à l’école, volonté de s’intégrer pour les nouveaux et peur de se faire rejeter: autant de facteurs qui peuvent provoquer des dérapages. Preuve en est: les nombreuses affaires portées devant la justice. En 2011, notamment, un entretien pour intégrer la Jeune association pour la promotion des activités à Dauphine (Japad) au cours duquel quatre membres du groupe ont gravé des lettres de sang avec une capsule de bière dans le dos d’un camarade. Les auteurs du bizutage ont été condamnés à huit mois de prison avec sursis. Ou encore, en 2013, quatre étudiants de l’Edhec mis en examen pour un bizutage qui s’était soldé par la chute d’une fenêtre d’un étudiant de première année fortement alcoolisé. Et cette année encore, un rapport a montré que le bizutage ou «usinage» est toujours de mise à l’École Nationale Supérieure d’Arts et Métiers. 
En effet, il existe bel et bien un profil de victimes de bizutage. «On sait très bien qu’il n’y a pas de hasard, les victimes sont souvent les plus faibles. Il y a beaucoup de lâcheté de la part des auteurs car ils repèrent très bien lorsqu’il n’y aura pas de résistance. À partir de ce moment-là, il peut ne plus y avoir de limite, cela peut durer toute l’année».
Source: le figaro.fr étudiant