74% des jeunes français veulent travailler à l'étranger
Une enquête pour le Figaro Étudiant révèle les attentes des lycéens et étudiants français quant à leur orientation et leur entrée dans le monde professionnel.
Les lycéens et étudiants sont confiants pour leur avenir,
moins pour celui de la France. C’est ce que révèle cette enquête: 9% d’entre eux se disent très
optimistes en pensant à leur futur, et 64% plutôt optimistes. Un petit
quart se déclare néanmoins plutôt pessimiste et 4% seulement sont très
pessimistes. Quand on les interroge sur l’avenir de la France, les
réponses sont beaucoup moins enthousiastes. Seul 1% des jeunes se
déclarent très optimistes, et un petit tiers (30%) plutôt optimistes.
Ils sont 12% à prédire un avenir sombre à notre pays.
Les
jeunes sont également très enclins à étudier et travailler à
l’étranger. 64% d’entre eux se déclarent «tout à fait» et «peut-être»
prêt à étudier hors de France, une proportion qui atteint les 74%
lorsqu’il s’agit de travailler.
Les jeunes sont une majorité
(57%) à avoir choisi leur orientation en fonction de leur passion ou de
leurs centres d’intérêt. Cette proportion atteint les 65% pour les
étudiants de l’université. Les débouchés (36%) et le
salaire à la sortie (16%) sont des facteurs que les jeunes ne négligent
pas lors de leur choix, contrairement à l’influence des proches. Seuls
8% des jeunes choisissent une formation sur incitation parentale, et 4%
en fonction de leurs amis.
Pour
choisir l’établissement précis où ils suivront leur formation, c’est la
localisation de ce dernier et la qualité de l’enseignement qui y est
prodigué qui priment, loin devant les autres critères. Les perspectives
de carrières, la notoriété de l’établissement et le coût de la formation
sont également importants.
Salarié dans une grande entreprise privée, premier job idéal des jeunes
Pour
la part de lycéens et étudiants qui ont ou qui envisagent de passer un
concours pour intégrer une formation, le meilleur moyen de réviser reste
les annales des précédents concours. Près de 80% d’entre eux
privilégient ce moyen de révision, contre 47% qui demandent conseil à
des étudiants ayant passé le même concours, et 39% qui s’entraînent en
ligne. Seuls 10% ont fait appel à un coach ou un professeur particulier.
Concernant leur premier emploi idéal, les jeunes interrogés par
le Figaro Étudiant s’imaginent majoritairement salariés (61%). Près de
40% d’entre eux préféreraient être embauchés par une grande entreprise
privée, et 23% plutôt par une start-up ou une PME. Un jeune sur cinq
pense devenir fonctionnaire, 8% exercer une profession libérale et 5%
devenir travailleur indépendant. Seuls 3% d’entre eux s’imaginent
entrepreneurs.
Pour
décrocher ce premier job, 47% des jeunes enverront des candidatures
spontanées, mode de candidature privilégié en particulier par les femmes
(55%).Un tiers d’entre eux iront chercher sur des sites de recrutement
sur internet, contre seulement un jeune sur cinq qui privilégiera les
services de Pôle Emploi, de l’Apec ou de la Chambre des Métiers. Les
relations personnelles ainsi que le réseau et les services dédiés aux
carrières dans les écoles et universités restent de bons moyens de
trouver un emploi selon les jeunes interrogés.
Source: Le Figaro.ft étudiant
Salut, je suis Paula Martín. J'ai trouvé l'article très intéressant. Selon moi, je pense aussi que la ville c'est un des critères les plus importants. Par exemple, j'ai pris une ville proche de la mienne pour pouvoir revenir tous les week-ends.
RépondreSupprimerSalut! Je suis Marta Villa. Il est quand même surprenant le chiffre de jeunes français qui veulent partir travailler à l'étranger en rapport avec l'Espagne.
RépondreSupprimerJ'ai lu l'artcile, et pour moi le facteur le plus important c'est la passion et l'intérêt, même s'il n'y a pas beaucoup des débouchés.
RépondreSupprimer(Carmen Baena)