Avec cette chanson SOPRANO dénonce le harcèlement scolaire et redonne espoir à la jeunesse
PAROLES
Elle était si timide et si fragile
Introvertie et si naïve
Au milieu de trente élèves
Trouver sa place n'était pas si facile
Pour elle de se faire des amis
Était quasi impossible
Tu connais les gosses
Entre eux méchants
Quand ils ont trouvé leur cible
Ça commence par un surnom
Puis les mauvaises blagues s'enchaînent
Il met du sel sur les plaies de ses complexes
Avec tellement de haine
Qu'elle vit avec la peur
Quand elle voit son cartable
A la surprise générale
Elle commet l'irréparable
REFRAIN
Elle avait ce regard innocent
Qui n'attendait qu'à être aimé
Mais la vie fût autrement
Si fragile
Tous ces mots ont fini par la briser
Elle qui ne voulait qu'être aimée
Oh oh oh oh oh...
Elle qui ne voulait qu'être aimée
Oh oh oh oh oh...
On vit l'époque du virtuel
Des tutos pour du rimel
Snapchat, Snapchat
Dis-moi qui est la plus belle
Pour elle
Être aimée c'est d'être likée
Donc elle s'entraîne devant sa glace
À faire un selfie
Filtre beauté
Quelques cœurs sur sa photo
Mais surtout des commentaires
Des moqueries, des critiques
Des insultes, des emojis pervers
Toute cette violence gratuite
Devient pour elle insupportable
Donc elle éteint son portable
Et commet l'irréparable
AU REFRAIN
Voilà pourquoi j'ai besoin que tu me parles de toi
Que tu m'partages tes rêves et tes doutes
Que tu saches que ton père sera toujours là
Pour arracher les mauvaises herbes sur ta route
Qu'importe ce que dit ou pense le monde
Tu es la plus forte et la plus belle à mes yeux
Ne te laisse jamais rabaisser par les autres
N'oublie pas
AU REFRAIN
lundi 24 juin 2019
mardi 18 juin 2019
BAC DE PHILO 2019
La session du Baccalauréat 2019 a comencé ce lundi matin avec 740.000 candidats, dont 554.000 s'attaquent à la
sacro-sainte épreuve de philosophie. Avec des sujets pas vraiment
simples...
En ES : travail , morale ou libre arbitre
Dans cette série, les bacheliers potentiels ont eu le choix entre deux questions (soit très politique, soit très économique) :
- La morale est-elle la meilleure des politiques ?
- Le travail divise-t-il les hommes ?
- Ou un texte de Descartes à expliquer, sur le thème du libre arbitre
En L : temps, art ou droit
Ici, les candidats ont pu se prendre pour Marty McFly ou pour un conservateur de musée, avec ces trois sujets :
- Est-il possible d'échapper au temps ?
- À quoi bon expliquer une œuvre d'art ?
- Ou un texte de Hegel, sur la différence entre lois naturelles et lois issues du droit
En S : cultures, droits et devoirs ou méthode scientifique
Chez les scientifiques, les sujets semblent s'interroger sur
l'obéissance (ou la désobéissance) civile, et sur le multiculturalisme :
- La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l'unité du genre humain ?
- Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté ?
- Ou un texte de Freud, sur l'évolution de la recherche scientifique au fil des âges
En série technologique : troc, lois et savoir
Dans cette série, les lycéens doivent se demander ce qui fait la valeur des choses, et le bonheur des humains :
- Seul ce qui peut s'échanger a-t-il de la valeur ?
- Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?
- Ou un texte de Montaigne sur la connaissance
lundi 17 juin 2019
LE "DINER EN BLANC" À PARIS
Le
fameux "Diner en blanc" a été de retour à Paris ! Sa 31e édition s’est
déroulée le 6 juin 2019 dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier
moment. C'est une tradition parisienne et maintenant mondiale mais cette soirée chic et select ne s’est pas déroulée comme prévu. Le dîner en blanc n'a pas pu se teneir aux Tuileries, comme l'avait souhaité les organisateurs et les convives ont dû se séparer.
Chaque année, début juin, des milliers de convives vêtus de blanc investissent un lieu de Paris tenu secret jusqu’au dernier moment, pour un dîner hors du commun. Le dîner en blanc est un
événement bien particulier, un dîner qui fascine le monde, au point que
de nombreuses villes s'y sont mises depuis 2012. Les convives, invités
après cooptation et triés sur le volet, doivent se présenter vêtus de
blanc, avec chaises, table, vaisselle, repas et nappes blanches, son dîner gourmand pour fêter Paris et l’art de vivre... On y sirote
du vin, des coupes de champagne. Bières et alcools forts sont
proscrits.
Le recrutement se fait par le
bouche-à-oreille et la cooptation : des "rallieurs" prennent la tête
d’un groupe auquel ils transmettent toutes les instructions nécessaires
par téléphone, texto ou mail. En moins de 10 minutes, des milliers de
personnes en blanc envahissent un lieu de la capitale pour la
transformer pendant trois heures en un des plus grands pique-niques du
monde...
BURN-OUT: LE MAL DU SIÈCLE?
En l’espace de deux jours, fin mai, l’OMS a classifié le burn-out comme maladie avant de rétropédaler. Si la bonne santé mentale est jugée de plus en plus importante, la reconnaissance du syndrome d’épuisement professionnel ne fait pas l’unanimité. Mais que recouvre exactement le mot burn-out ?
Lundi 27 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonçait l’entrée du burn-out, un concept qu’on traduit souvent en français par « épuisement professionnel » ou « surmenage », dans la Classification internationale des maladie avant, finalement, de se rétracter le lendemain. C’est une douche froide pour les partisans de sa reconnaissance qui militent depuis plusieurs années pour l’obtenir.
Un phénomène lié au travail
Pour autant, il y a bien eu une avancée dans la reconnaissance du burn-out. En effet, le 28 mai, un porte-parole a clarifié la position de l’OMS : le burn-out est passé de la catégorie « facteur influençant l’état de santé » à celle de « phénomène lié au travail ».
L’organisation établit donc un lien direct entre notre vie professionnelle et l’état d’épuisement psychique et physique que constate une part de plus en plus importante de la population. Se dirige-t-on donc vers une reconnaissance du burn-out comme d'une « maladie professionnelle » ? Et d’ailleurs, que recouvre exactement le mot burn-out ? Et que nous dit la démocratisation de ce terme quant à l’évolution de notre rapport au travail ?
lundi 10 juin 2019
ROLAND-GARROS 2019: RAFAEL NADAL, ÉTERNEL PHÉNIX
Que dire de plus quand, en quinze ans,
toutes les pages ont déjà été noircies ? Dimanche 9 juin, Rafael Nadal a
battu pour la deuxième année d’affilée l’Autrichien Dominic Thiem en
finale (6-3, 5-7, 6-1, 6-1) et remporté son douzième Roland-Garros, à
33 ans. Le double du Suédois Björn Borg, longtemps détenteur d’un record
qu’on pensait inatteignable. Son dix-huitième en Grand Chelem, à deux
longueurs de Roger Federer.
Au bout du compte, c’est peut-être son « meilleur ennemi » qui résume le mieux les limites repoussées par l’Espagnol. « C’était impressionnant de revoir Rafa sur terre. Je ne sais pas si vous imaginez le niveau qu’il a atteint [sur la surface],
c’est juste incroyable. Personne n’a un jeu qui se rapproche du sien.
Je ne vois même pas avec qui je pourrais m’entraîner pour me préparer
face à lui. C’est ce que je me disais pendant le match », disait le Suisse après avoir été terrassé par l’Espagnol une sixième fois sur la terre battue parisienne lors d’une demi-finale au goût vintage.
[... ]
Depuis le début de la saison, l’Espagnol joue un tennis ultra-agressif,
économe en frappes. A celles et ceux, de moins en moins nombreux au fil
des années, qui persistent à dire qu’il n’a « pas de main », Nadal a
répondu ces jours-ci en mettant de formidables coups de poignets pour
transpercer Federer au filet et déposer des bijoux d’amorties face à
Thiem. L’adolescent en pantacourt qui galopait comme un taurillon joue
aujourd’hui les pragmatiques. Face au Suisse et sur un court balayé par
les rafales, transformé en « bac à sable », il n’a pas cherché à
jouer de longs échanges, il a joué pour gagner les points. Son coup
droit est parfois un peu plus hésitant qu’à l’heure des premiers sacres,
mais il s’est construit un revers croisé, faisant dire à certains qu’il
possède désormais « deux coups droits ».
Source: /www.lemonde.fr/
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