En l’espace de deux jours, fin mai, l’OMS a classifié le burn-out comme maladie avant de rétropédaler. Si la bonne santé mentale est jugée de plus en plus importante, la reconnaissance du syndrome d’épuisement professionnel ne fait pas l’unanimité. Mais que recouvre exactement le mot burn-out ?
Lundi 27 mai, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonçait l’entrée du burn-out, un concept qu’on traduit souvent en français par « épuisement professionnel » ou « surmenage », dans la Classification internationale des maladie avant, finalement, de se rétracter le lendemain. C’est une douche froide pour les partisans de sa reconnaissance qui militent depuis plusieurs années pour l’obtenir.
Un phénomène lié au travail
Pour autant, il y a bien eu une avancée dans la reconnaissance du burn-out. En effet, le 28 mai, un porte-parole a clarifié la position de l’OMS : le burn-out est passé de la catégorie « facteur influençant l’état de santé » à celle de « phénomène lié au travail ».
L’organisation établit donc un lien direct entre notre vie professionnelle et l’état d’épuisement psychique et physique que constate une part de plus en plus importante de la population. Se dirige-t-on donc vers une reconnaissance du burn-out comme d'une « maladie professionnelle » ? Et d’ailleurs, que recouvre exactement le mot burn-out ? Et que nous dit la démocratisation de ce terme quant à l’évolution de notre rapport au travail ?
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