La Journée internationale des femmes et des filles de science, célébrée chaque année le 11 février, a été adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies afin de promouvoir l'accès et la participation pleine et équitable des femmes et des filles à la science. Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.
« Face aux enjeux du XXIe siècle, nous devons exploiter pleinement notre potentiel. Et cela suppose de venir à bout des stéréotypes de genre. Il faut soutenir les femmes qui choisissent de faire carrière dans les sciences et la recherche. »
Quels sont les points communes entre Henrietta Leavitt, Rosalind Franklin et Marie Curie ?
Vous vous en doutez, ce soit trois immenses femmes scientifiques, précurseurs en leur temps, et qui ont dû -en plus- affronter de nombreux préjugés pour pouvoir être reconnues comme scientifiques par la société de l'époque.
« Selon l’UNESCO, à l’heure actuelle moins de 30% des chercheurs dans le monde sont des femmes et environ 30% seulement des étudiantes choisissent des domaines liés aux STEM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l'enseignement supérieur.
Technologies de l'information et des communications, 3%
Sciences naturelles, mathématiques et statistique, 5%
Ingénierie, fabrication et construction, 8%
Depuis longtemps, les préjugés et les stéréotypes de genre éloignent les filles et les femmes des domaines liés à la science. Et pourtant le monde a besoin des sciences, et les sciences ont besoin des femmes et des filles.
Les femmes ont mené des recherches d’avant-garde dans les domaines de la santé publique, de la vaccination, des traitements et des technologies innovantes, et elles ont été en première ligne dans la réponse àla COVID-19 en capacité de scientifiques et de travailleuses de soins de santé, et dans bien d’autres fonctions.
Malgré cela, les disparités de genre dans les sciences et les technologies empêchent les femmes de s’imposer. Seulement dans le domaine de la santé cela change, mais bien que les femmes représentent 70 pour cent des effectifs de santé et de soins sociaux, leurs salaires sont de 11 pour cent inférieurs à ceux de leurs homologues masculins.
La pandémie de COVID-19 va probablement élargir les disparités de genre existantes, surtout pour les femmes scientifiques se trouvant aux premiers stades de leur carrière.
Plus que jamais, il est important de reconnaître que les contributions des femmes aux sciences brisent les stéréotypes et font échec aux discriminations à l’égard des femmes et des filles dans les sciences.
Et maintenant on va écouter le témoignage de Salomé Senckeisen, 30 ans, ingénieure DET chez Arcadis, une entreprise d'ingénierie:
Son message pour les jeunes filles : "Osez, au départ ! Osez vous engager dans des filières qui sont masculines. Et ensuite, persévérez. Moi, aujourd'hui je suis épanouie et je ne rêverai de faire aucun autre métier."
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