mardi 19 mars 2019

LA SAGA DU NOMBRE D'OR


Jean Mawhin, professeur émérite en mathématiques à l’Université Catholique de Louvain et membre de l’Académie Royale de Belgique a échangé sur le nombre d’or avec El Haj Laamri, enseignant-chercheur en mathématiques à l’occasion de sa conférence du 31 janvier dans le cadre du cycle de conférences Sciences et Société de l’université de Lorraine.
À l'occasion du Ve centenaire de Léonard de Vinci ils échangent au sujet du nombre d'or.
Si tu es intéressé suit l'entretien
 

MACRON ET LES INTELLECTUEL(LE)S

 Le Président Emmanuel Macron lance le Grand débat et il échange avec 65 intellectuel(le)s

​Pendant plus de 8 heures, le Président a débattu à l'Elysée avec 64 intellectuel(le)s d'innombrables sujets. Des prises de paroles particulièrement marquées par la crise des "gilets jaunes" et celle de la recherche en France, mais aussi le destin de chacun, la laïcité, le climat ou l'Algérie.

Le débat inédit aura duré 8h10 ! Le temps pour 64 intellectuel(le)s, en majorité des hommes, de disserter avec Emmanuel Macron, en direct. Philosophes, historien(ne)s, sociologues, politistes, économistes, mathématicien(ne)s, dont des prix Nobel, ont exposé leur vision du monde et questionné le chef de l'Etat, tous assis à des tables blanches dans la salle des fêtes de l'Elysée. Parmi les invités figuraient l'écrivain Pascal Bruckner, qui a lancé en force le débat, les économistes Philippe Aghion, Jean Pisani-Ferry, Dominique Méda et Daniel Cohen, les sociologues Luc Boltanski et Michel Wieviorka, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, le professeur René Frydman, les philosophes Frédéric Worms et Monique Canto-Sperber, le climatologue Jean Jouzel, le physicien Claude Cohen-Tannoudji ou encore le député LREM et mathématicien Cédric Villani, dernier à s'exprimer avant les ministres. Certains ministres et secrétaire d'Etat étaient effectivement aussi présents : de l'Education, de l'Enseignement supérieur, de la Culture et à la Transition écologique. Des intellectuels de gauche avaient eux refusé l'invitation, comme l'économiste Frédéric Lordon, très critique de la politique d'Emmanuel Macron.
Impossible d'évoquer les centaines de sujets abordés. Retour sur sept thématiques majeures qui ont irrigué ces prises de parole trop nombreuses pour entraîner un véritable débat ou des échanges entre intellectuel(le)s mais que le chef de l'Etat, resté ferme sur ses réformes, souhaite renouveler. "On a besoin de ne pas avoir peur du débat intellectuel" a-t-il conclu, "sans l'institutionnaliser" et "dans cette forme de démocratie délibérative que nous sommes en train d'inventer".  

Source: https://www.franceculture.fr

lundi 18 mars 2019

JOURNÉE DE LA FRANCOPHONIE 2019

Vous savez que chaque année, à la date du 20 mars, 300 millions de francophones sur les 5 continents fêtent leur langue en partage et leur diversité, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie
Cette date fait référence à la signature à Niamey, le 20 mars 1970, de la convention portant création de l’Agence de coopération culturelle et technique, qui allait devenir plus tard l’Organisation internationale de la Francophonie. Les célébrations dépassent cette seule journée, puisqu’elles s’étalent souvent sur tout le mois de mars. 
Vraiment pour nous la francophonie s'étale pour toute l'année étant notre sujet d'étude et Il y a quelques mois on a travaillé  des auteurs francophones. Jetons encore un coup d'oeil!!!

Et voilà le message de la Secrétaire Générale de la Francophonie Mme Louise MUSHIKIWABO  

mardi 12 mars 2019

LES PROFES PROTESTENT: DES 20/20

Des professeurs de plusieurs lycées à travers la France ont décidé de mettre la note maximale à tous leurs élèves sur les plateformes de notation en ligne du gouvernement pour protester contre la réforme du bac et de l’université.
Cela ressemble à une aubaine pour les cancres. Dans plusieurs lycées de France, les professeurs ont décidé de mettre la note de 20/20 à tous les élèves, pour contester pêle-mêle contre la réforme du lycée, celle de l’université ou pour réclamer une hausse des effectifs au collège. L’objectif est donc de gripper le système informatique de l’Éducation nationale, notamment pour éviter que la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup ne puisse pas avoir accès aux notes des élèves. Dans tous les cas, ces élèves ont été avertis de la note réelle qu’ils avaient obtenue à chaque examen par leurs professeurs.
Plusieurs seraient les raisons pour cette action-là. Pour les professeurs du lycée Sophie Germain de Paris à France l’objectif est d’abord d’empêcher que les élèves puissent être sélectionnés pour leurs matières de spécialité au lycée en fonction de leurs résultats.
Au lycée Jean-Perrin, à Rezé (Loire-Atlantique), c’est la même histoire. Une quarantaine de professeurs ont en effet voté début février de ne plus inscrire que la note de 20 sur toutes les copies du lycée. Mais cette fois c’est d’avantage pour protester contre la mise en place d’une forme de sélection, notamment dans les filières en tension, mise en place dans le cadre de la loi pour l’orientation et la réussite des étudiants.
Au collège Carnot, à Grasse (Alpes-Maritimes), ce sont les professeurs de collège qui ont décidé de lutter contre la suppression de 1 800 postes d’enseignants. «Le cœur de l’action porte sur la diminution des moyens humains pour maintenir des conditions d’apprentissage suffisantes, expliquent une vingtaine de professeurs au site Nice Matin. L’an prochain, nous aurons plus d’élèves et une classe en moins.» À Toulouse enfin, au lycée Déodat-de-Séverac, les professeurs ont décidé de geler toutes les notes. En effet d’après Libération, seule l’appréciation sera disponible dans le dossier en ligne des élèves de ce lycée.
À chaque fois, les notes «réelles» seront bien transmises aux élèves et à leurs familles par les professeurs. Mais soit elles seront dotées d’un coefficient 0, soit elles ne rentreront pas en tant que telle sur le portail environnement numérique de travail (ENT). Et seront donc difficilement trouvables pour les établissements d’enseignement supérieur. Un vrai casse-tête pour les universités et grandes écoles qui recevront ces dossiers.

DÉBATS SUR LE CLIMAT


Alors que se prépare une «grève mondiale pour le climat» des jeunes ce vendredi 15 mars, le ministre de l’Éducation nationale veut organiser des débats sur l’environnement le même jour dans tous les lycées.
Des débats sur l’environnement se dérouleront ce vendredi dans «tous les lycées de France», de 16h à 18h. C’est ce qu’a annoncé sur LCI le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, avant de préciser que l’organisation de cette journée était en discussion avec les différents recteurs d’académies. «Il s’agit de manifester l’importance de ce sujet», et de «travailler à des choses concrètes que l’on peut proposer pour que les lycéens eux-mêmes s’engagent», a-t-il expliqué. «Dans cette ambiance “grand débat” dans laquelle nous sommes, on aura ainsi une participation très forte des lycéens à cet enjeu environnemental», a-t-il dit.
Cette initiative du ministère de l’Éducation nationale serait «plutôt une bonne chose» selon Hugo Viel, membre de Youth for climate France, qui se félicite qu’on se décide à parler sérieusement du réchauffement climatique dans les lycées. L’association regrette toutefois des débats organisés «à la va-vite, uniquement en réaction à la mobilisation à venir».
En effet, la date choisie par le gouvernement correspond à celle de la grève mondiale pour le climat, organisée à l’appel de la très jeune suédoise Greta Thunberg. À Bordeaux, Lille, Nice, Marseille, Lyon ou encore Cherbourg , de nombreux jeunes ont prévu de ne pas aller en cours pour se rassembler dans la rue et appeler le gouvernement français à prendre des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. Galvanisés par la venue de Greta Thunberg à Paris le 22 février, les jeunes Français préparent le 15 mars depuis plusieurs semaines en se retrouvant déjà chaque vendredi armés de pancartes et de porte-voix. En Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne, cela fait également plusieurs mois que les jeunes défilent dans la rue chaque semaine.

Je vous avais parlé de l'empreinte écologique. Voilà: c'est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour satisfaire ses besoins. Clique ici pour calculer ton empreinte écologique: 
http://www.cite-sciences.fr/archives/francais/ala_cite/expo/tempo/planete/portail/labo/empreinteeco.swf



lundi 11 mars 2019

PEUT-ON ENCORE AVOIR DES SECRTS?

À l'heure de Facebook et Instagram, des réseaux sociaux où chacun se met à nu, à l'époque de WikiLeaks, des théories du complot et de la transparence, avoir des secrets paraît un peu anachronique voire carrément suspect. Peut-on encore en avoir?



Le secret a-t-il perdu de son charme ? A-t-on encore des secrets ? Bien sûr, il y aura toujours et encore des non-dits, de l'inconscient et des mensonges au moins par omission... Tout dire semble bien impossible. Mais pourquoi ne pas tout dire, avoir, volontairement ou malgré soi, des secrets, semble aujourd'hui condamnable ? Comment défendre cette part d'ombre en nous et la nécessité de ne pas tout dire et tout savoir ?

dimanche 10 mars 2019

SYNDROME DU COEUR BRISÉ

Syndrome du cœur brisé: «Votre cerveau se met en mode "agression absolue" et c'est l'infarctus»

Avoir le cœur brisé n’est pas qu’une belle expression mélodramatique post-rupture amoureuse, c’est un réel phénomène médical. Qui n’est d’ailleurs pas uniquement lié à la séparation d’avec l’être aimé. Une récente étude de scientifiques russes fait le lien entre ce problème cardiaque et le cerveau. Claire Mounier-Vehier, présidente de la Fédération française de cardiologie explique cela.
 
Le « syndrome du cœur brisé » arrive après une grosse émotion et peut être psychologique : l’annonce d’un divorce, d’un plan social, d’un décès… Mais ça peut aussi être un gros stress physique : juste avant une opération chirurgicale dont on a peur, par exemple. Le cerveau se met en mode « agression absolue » et secrète les hormones du stress (l’adrénaline, par exemple). Elles vont se placer sur le cœur et le paralyser. Ce sont des Japonais qui l’ont documenté pour la première fois, du coup on l’appelle aussi le « takotusbo ». C’est le nom d’un vase, littéralement « piège à poulpe » : le cœur a la forme de ce vase après le choc. 
En réalité c'est une crise cardiaque et d’ailleurs c’est souvent diagnostiqué comme ça. Aux urgences, 1 à 2 % des entrées pour infarctus du myocarde sont en fait des takotsubo. Sauf que contrairement à un infarctus, il n’y a pas d’artère coronaire bouchée. C’est une question hormonale.
Le syndrome du cœur brisé fonctionne comme une insuffisance cardiaque. Le cœur est comme en hibernation, il ne se contracte plus du tout. On donne donc un traitement classique contre l’insuffisance cardiaque. La particularité c’est que c’est réversible, la plupart du temps le traitement dure un mois. Par contre, on prescrit de la sophrologie, de la méditation de pleine conscience pour la gestion du stress. Car ça part de là. Sans prise en charge, en revanche, il peut y avoir des complications, ça peut même être mortel ou on peut garder des séquelles.
Huit personnes touchées sur dix sont des femmes, souvent ménopausées. Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’on ne passe pas d’un état zen à un takotsubo du jour au lendemain. Il y a un terreau fertile sous-jacent. C’est pour ça qu’on trouve beaucoup de femmes anxieuses chroniques. Mais c’est assez récent. Quand j’ai fait ma cardiologie, en 1988, on n'en parlait pas du tout. Aujourd’hui, au CHU de Lille, on a environ un cas par mois.
 

vendredi 8 mars 2019

JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES

Barbara Pravi adapte une chanson d'Orelsan en hymne féministe
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, Barbara Pravi livre une reprise de Notes pour trop tard d’ Orelsan qu’elle mêle à son propre morceau Le Malamour.


La chanteuse a réécrit librement le texte du rappeur en donnant des conseils à une jeune fille face à ce qui l’attend dans la vie. « N’oublie pas d’être une femme avant d’être une maman », chante l’artiste qui appelle à la prise de confiance en soi et aborde aussi le sujet des violences conjugales.

« C’est en parlant qu’on commence à guérir

Ainsi, dans cette reprise d’Orelsan par Barbara Pravi, les paroles apparaissent très marquantes. Et elles font carrément réfléchir : « T’as le sentiment d’être différente, tu marches pas dans les clous, c’est peut-être toi qui as raison et les autres qui sont fous ».
« Devenir une femme, y a pas de stage, pas de rattrapage. Je sais que tu l’as pas décidé mais tu le portes cet héritage […].
« N’oublie pas d’être une femme avant d’être une maman. Pense à ton arrière-grand-mère qui pouvait pas décider, même pas divorcer, à peine respirer. »
Un enchainement tout à fait grandiose qui parle de vérités et d’amour aussi , l’amour à soit même ! :
« Laisse personne croire que c’est de ta faute, que t’as mérité la violence ! Stoppe l’influence, quelle qu’elle soit, des gens toxiques qui évolueront près de toi. Tu es trop forte, tu es trop belle, trop importante. » 
« S’il te fout une claque, faudra que tu te fasses la malle. S’il te touche alors que tu veux pas, faudra pas que tu trouves ça normal. L’amour et la violence ne font pas bon ménage. Surtout laisse rien passer pour pas tomber dans l’engrenage, insiste Barbara Pravi avec force. N’aies pas peur d’en parler, n’aies pas peur de le dire. Fais moi confiance, c’est en parlant qu’on commence à guérir. »
Le morceau se conclut sur les paroles du Malamour (« Adieu le malamour, souvenir des coups qu’on prend pour des caresses… ») dont la version acoustique intégrale est disponible depuis ce vendredi sur l’ensemble des plateformes de téléchargement et de streaming. Les droits générés seront reversés à La Maison des femmes, qui accueille les femmes victimes de violences.

jeudi 7 mars 2019

LE PRINTEMPS DES POÈTES

Le Printemps des Poètes est une manifestation francophone créée en 1999 se déroulant en France et au Québec.
Il incite le plus grand nombre à célébrer la poésie, quelle que soit sa forme d'expression sur tout le territoire, à l'image de la Fête de la musique.
Chaque édition tente de mettre en avant un sujet particulier sur lequel il sera alors possible de composer selon son inspiration : la ville, l'amour (Lettera amorosa), « L'éloge de l'autre », le rire, « D’infinis paysages », « Enfances », entre d'autres thèmes.
Chaque année, plus de 12 000 manifestations et autres festivités sont organisées, à l'occasion de cette semaine consacrée à l'art poétique, qui se déroule habituellement au mois de mars, précédant de quelques jours l'arrivée du printemps.
En 2016, la manifestation reçoit le prix Goncourt de la poésie pour l'ensemble de son action. 
L'édition 2019 se déroule autour du thème "La Beauté"
« La Beauté est l’un des symboles par excellence de la quête poétique, cette quête qui fait que le poète se dépasse, se transcende, s’élance vers autre chose, à la recherche de l’essentiel (…) » Franck Riester, Ministre de la Culture

J’ai vu une enfance violentée rêver devant un amandier en fleurs.
J’ai vu un homme emprisonné retrouver souffle à la lecture d’un poème.
J’ai vu le ciel déverser des tonnes d’azur sur nos morts.
J’ai vu la neige brûler moins que les larmes.
J’ai vu le soleil consoler un coquelicot, et réciproquement.
J’ai vu un arc-en-ciel en cavale sous l’orage.
J’ai vu un ange noir chanter sous les étoiles.
Et je n’ai trouvé qu’un mot pour dire cela qui transcende le chaos, l’éphémère et la joie mêlés de nos vies : LA BEAUTÉ.
J’entends Aragon, immortalisé par Ferré : Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses. J’entends Eluard : J’ai la beauté facile, et c’est heureux. J’entends Char bien sûr : Dans nos ténèbres, il n’y a pas une place pour la Beauté. Toute la place est pour la Beauté. Mais aussi ces innombrables voix de poètes qui ne cessent d’extraire la beauté ensauvagée du monde.

Sophie Nauleau, 13 mai 2018.