Des
professeurs de plusieurs lycées à travers la France ont décidé de
mettre la note maximale à tous leurs élèves sur les plateformes de
notation en ligne du gouvernement pour protester contre la réforme du
bac et de l’université.
Cela ressemble à une aubaine pour les cancres. Dans plusieurs lycées
de France, les professeurs ont décidé de mettre la note de 20/20 à tous
les élèves, pour contester pêle-mêle contre la réforme du lycée, celle
de l’université ou pour réclamer une hausse des effectifs au collège.
L’objectif est donc de gripper le système informatique de l’Éducation
nationale, notamment pour éviter que la plateforme d’accès à
l’enseignement supérieur Parcoursup
ne puisse pas avoir accès aux notes des élèves. Dans tous les cas, ces
élèves ont été avertis de la note réelle qu’ils avaient obtenue à chaque
examen par leurs professeurs.
Plusieurs seraient les raisons pour cette action-là. Pour les professeurs du lycée Sophie Germain de Paris à France l’objectif
est d’abord d’empêcher que les élèves puissent être sélectionnés pour
leurs matières de spécialité au lycée en fonction de leurs résultats.
Au lycée Jean-Perrin, à Rezé (Loire-Atlantique), c’est la même
histoire. Une quarantaine de professeurs ont en effet voté début février
de ne plus inscrire que la note de 20 sur toutes les copies du lycée.
Mais cette fois c’est d’avantage pour protester contre la mise en place
d’une forme de sélection, notamment dans les filières en tension, mise
en place dans le cadre de la loi pour l’orientation et la réussite des étudiants.
Au collège Carnot, à Grasse
(Alpes-Maritimes), ce sont les professeurs de collège qui ont décidé de
lutter contre la suppression de 1 800 postes d’enseignants. «Le cœur de l’action porte sur la diminution des moyens
humains pour maintenir des conditions d’apprentissage suffisantes,
expliquent une vingtaine de professeurs au site Nice Matin.
L’an prochain, nous aurons plus d’élèves et une classe en moins.» À
Toulouse enfin, au lycée Déodat-de-Séverac, les professeurs ont décidé
de geler toutes les notes. En effet d’après Libération, seule l’appréciation sera disponible dans le dossier en ligne des élèves de ce lycée.
À chaque fois, les notes «réelles» seront bien transmises aux élèves
et à leurs familles par les professeurs. Mais soit elles seront dotées
d’un coefficient 0, soit elles ne rentreront pas en tant que telle sur
le portail environnement numérique de travail (ENT). Et seront donc
difficilement trouvables pour les établissements d’enseignement
supérieur. Un vrai casse-tête pour les universités et grandes écoles qui
recevront ces dossiers.
Je trouve que c'est un moyen de protester fermement pour éviter que les notes soient un conditionneur pour accéder à de futures études.
RépondreSupprimerSilvia Muñoz
Julián Garrido:
RépondreSupprimerLa conclusion que j'attire de cet article est que j'adore beaucoup l'esprit de grève des français et aussi leur façon de protester. Pour moi c'est très significatif d'être tellement unis pour lutter contre les injustices du système édicatif.
-Cristhian Acosta
RépondreSupprimerLes français sont vraiment actifs en thèmes de révendication, une autre fois ils démontrent qu'ils ne tournent autour du pot, c'est vraiment enviable c'est courage.
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai trouvé votre article très intéressant et j'ai mis le lien dans notre Twitter. J'espère que vous serez d'accord.
Votre site blog est magnifique, M. Jesús. Félicitations!