Syndrome du cœur brisé: «Votre cerveau se met en mode "agression absolue" et c'est l'infarctus»
Avoir le cœur brisé n’est pas qu’une belle expression mélodramatique
post-rupture amoureuse, c’est un réel phénomène médical. Qui n’est
d’ailleurs pas uniquement lié à la séparation d’avec l’être aimé. Une
récente étude de scientifiques russes fait le lien entre ce
problème cardiaque et le cerveau. Claire Mounier-Vehier, présidente de la Fédération française de cardiologie explique cela.
Le « syndrome du cœur brisé » arrive après une grosse émotion et peut être
psychologique : l’annonce d’un divorce, d’un plan social, d’un décès…
Mais ça peut aussi être un gros stress
physique : juste avant une opération chirurgicale dont on a peur, par
exemple. Le cerveau se met en mode « agression absolue » et secrète les
hormones du stress (l’adrénaline, par exemple). Elles vont se placer sur
le cœur et le paralyser. Ce sont des Japonais qui l’ont documenté pour
la première fois, du coup on l’appelle aussi le « takotusbo ». C’est le
nom d’un vase, littéralement « piège à poulpe » : le cœur a la forme de
ce vase après le choc.
En réalité c'est une crise cardiaque et d’ailleurs c’est souvent diagnostiqué comme ça. Aux
urgences, 1 à 2 % des entrées pour infarctus du myocarde sont en fait
des takotsubo. Sauf que contrairement à un infarctus, il n’y a pas
d’artère coronaire bouchée. C’est une question hormonale.
Le syndrome du cœur brisé fonctionne comme une insuffisance
cardiaque. Le cœur est comme en hibernation, il ne se contracte plus du
tout. On donne donc un traitement classique contre l’insuffisance
cardiaque. La particularité c’est que c’est réversible, la plupart du
temps le traitement dure un mois. Par contre, on prescrit de la
sophrologie, de la méditation de pleine conscience pour la gestion du
stress. Car ça part de là. Sans prise en charge, en revanche, il peut y
avoir des complications, ça peut même être mortel ou on peut garder des
séquelles.
Huit personnes touchées sur dix sont des femmes, souvent ménopausées.
Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’on ne passe pas d’un état zen à un
takotsubo du jour au lendemain. Il y a un terreau fertile sous-jacent.
C’est pour ça qu’on trouve beaucoup de femmes anxieuses chroniques. Mais
c’est assez récent. Quand j’ai fait ma cardiologie, en 1988, on n'en
parlait pas du tout. Aujourd’hui, au CHU de Lille, on a environ un cas
par mois.
À mon avis, cette maladie est terrible. Malhereusement, il y a beaucoup des gens qui sont assez stressées dans leurs vies à cause du travail, par exemple. Bien qu'elles existent des conditions de travail déplorables pour les travailleurs que l'on devrait changer, ces personnes devraient commencer à pratiquer des techniques de méditation, ou de méthods semblables, pour éviter le stress.
RépondreSupprimerGonzalo Sarramea Arevalillo
À mon avis on n'est pas réelment conscients du pouvoir de notre cerveau.. Comme on vient de voir, il est même capable de nous méner vers la mort à cause du stress. Néanmoins, ce qui me produit la plus haute curiosité c'est la croissance de cas de "takotusbo" depuis 1988. Je suis sûr qu'il est renforcé par l'écrasante et constante présence des nouvelles technologies dans notre vie quptidiènne.
RépondreSupprimerJulián Garrido Arana.
Je ne connaissais pas avant ce syndrome mais j'ai trouvé que certaines études suggèrent que ce stress excessif provoque la libération soudaine de fortes doses de catécholamines, substances similaires à l'adrénaline qui, à très fortes doses, qui ont un effet toxique sur le cœur.
RépondreSupprimerSilvia Muñoz
-Cristhian Acosta Pereyra
RépondreSupprimerL'anxiété c'est un des maux de notre siècle notre génération va souffrir beaucoup de l'accéleration des villes et de la nouvelle façon de gérer nos vies, c'est pour cela qu'il faut avoir des outils pour neutraliser ces effets négatifs de l'amélioration des nos vies dans d'autres aspects. Des outils comme l'exercise et l'amitié se prèsent incontournables pour avoir des vies heureuse dans l'agitation moderne.