Menacés à Barcelone, Uber et Cabify résistent à Madrid
Les chauffeurs de taxi de Barcelone ont convenu jeudi dernier de
mettre fin à la grève entamée il y a six jours pour exiger plus de
réglementation du secteur de la location de véhicules avec chauffeur
(VTC), tandis qu'à Madrid, les manifestations se sont intensifiées.
Dévoilée vendredi, une nouvelle réglementation devait obliger les
usagers d’Uber ou Cabify à réserver au moins 15 minutes à l’avance. Un
délai jugé bien trop insuffisant par les taxis qui réclamaient une
réservation avec 12 ou 24 heures d’avance.
Mardi, le gouvernement
régional avait déclaré qu’il laisserait aux municipalités la possibilité
d’allonger le délai obligatoire de réservation "jusqu’à un maximum d’une heure",
selon une porte-parole. La maire de Barcelone Ada Colau avait indiqué
mercredi que ce délai d’une heure allait être appliqué dans la métropole
catalane.
L’Espagne n’est pas un cas isolé en Europe
La tension qui
existe entre les chauffeurs de taxi et le VTC n’est pas unique à l’État
espagnol. En Europe, chaque pays a sa propre réglementation en matière
de coexistence entre les chauffeurs de taxi et les conducteurs de VTC.
Dans la plupart des cas, il y a déjà eu des différends.
Uber, la
plateforme de transport privé la plus répandue en Europe, était présente
dans 65 pays en 2018 et dans plus de 650 villes.
En 2017, la Cour de justice de l'Union européenne a conclu que les services de transport tels qu'Uber devaient être réglementés comme des taxis. L'Europe s'est alors positionnée en faveur des chauffeurs de taxi. La Cour a estimé qu'Uber était comparable à un service public et devait donc être soumis à des réglementations et à des licences
En 2017, la Cour de justice de l'Union européenne a conclu que les services de transport tels qu'Uber devaient être réglementés comme des taxis. L'Europe s'est alors positionnée en faveur des chauffeurs de taxi. La Cour a estimé qu'Uber était comparable à un service public et devait donc être soumis à des réglementations et à des licences
En France, la coexistence
entre véhicules VTC et taxis est similaire à celle de l'Espagne, au
point que les chauffeurs de taxi ont annoncé des mobilisations vendredi
prochain. À Paris, il y a deux fois plus de taxis que de véhicules
privés avec chauffeur. En outre, la France est l’un des pays pionniers à
vouloir faire avancer le précontrat minimum de 15 minutes à l’avance,
mais le Conseil d’État ne l’a jamais approuvé.
d'après lepetitjournal.com
-Cristhian Acosta Pereyra
RépondreSupprimerCe que les chauffeurs des taxis demandent c'est de l'egalité, porquoi ils doivent payer coûteuse licences des taxis et les autres non, si leur travail est pratiquement le même? Il faut donner justice et le gourvenement doit réagir, à mon avis pour les chauffeurs des taxis.
C'est claire que le succès des VTC's a été innatendu. Il y a quelques années, l'apparition des entreprises comme par exemple Uber paraissait imposible, peut-être car nous étions tros habitués aux taxis. Je n'ai jamais aimé les taxis: selon mon experience, les conducteurs des taxis ont toujours été antipathiques, et le service est tros cher. Ainsi, je crois que ces nouvelles options comme Uber, qui est moins cher et plus rapide, sont géniales comme alternatif aux taxis.
RépondreSupprimerGonzalo Sarramea Arevalillo
Je ne sais pas exactement quel est le problème entre le chauffeurs des taxis et les VTC. Mais je sais que dans les grandes villes, les VTC sont plus pratiques parce qu'ils sont moins cher et ils offrent plus de sécurité.
RépondreSupprimerPour les jeunes comme nous est plus facile de prend un Uber. Nos parents peuvent savoir notre localisation pendant tout le trajet et les donnés personelles du chauffeur.
María Jinxue 2º bachibac