McDo, Burger King, KFC... Quand la malbouffe devient veggie
Elles sont toujours aussi grasses, sucrées et salées,
mais exemptes de protéines animales. Les options sans viande figurent
désormais au menu des chaînes de fast-food historiques comme McDonald’s
et Burger King. Tocade marketing ou tendance à long terme ?
Depuis le 2 janvier, le géant américain commercialise son tout premier menu 100 % vegan composé d'une boisson, de frites certifiées vegan et de "Veggie Dippers", sorte de bâtonnets croustillants au poivron rouge, riz, pesto et pois cassés.
La multinationale, qui avait lancé en avril dernier son premier Big Mac vegan en Allemagne, n’est pas le seul fast-food à se lancer dans l'aventure veggie. Aux États-Unis, la chaîne Burger King proposait au printemps l’Impossible Whopper, une version végétarienne de son sandwich iconique, en remplaçant le boeuf haché par des steaks à base de plantes. Un restaurant Kentucky Fried Chicken (KFC) avait attiré les foules quelques mois plus tard à Atlanta pour le lancement-test d’une gamme de nuggets... sans poulet.
Un phénomène qui suscite son lot de questions, dont une première, évidente : cette nouvelle fastfood vegan ou végétarienne est-elle plus saine ? Si les protéines animales disparaissent, ce n’est pas nécessairement le cas des sucres, graisses et calories.
La multinationale, qui avait lancé en avril dernier son premier Big Mac vegan en Allemagne, n’est pas le seul fast-food à se lancer dans l'aventure veggie. Aux États-Unis, la chaîne Burger King proposait au printemps l’Impossible Whopper, une version végétarienne de son sandwich iconique, en remplaçant le boeuf haché par des steaks à base de plantes. Un restaurant Kentucky Fried Chicken (KFC) avait attiré les foules quelques mois plus tard à Atlanta pour le lancement-test d’une gamme de nuggets... sans poulet.
Un phénomène qui suscite son lot de questions, dont une première, évidente : cette nouvelle fastfood vegan ou végétarienne est-elle plus saine ? Si les protéines animales disparaissent, ce n’est pas nécessairement le cas des sucres, graisses et calories.
Pour s’en convaincre, il suffit d’examiner la composition du Grand Veggie, burger végétarien lancé pour la première fois en octobre 2017 dans les restaurants McDonald’s français. Le sandwich, composé d’une galette panée aux légumes et à l'emmental, couvre 38 % des besoins caloriques journaliers moyen d’une personne adulte.
"Il est très riche en graisses", relève la diététicienne nutritionniste Anne Guillot, soulignant aussi sa forte teneur en sucre (l’équivalent de trois morceaux) et en sel (presque une cuillère à café). S’il n'a pas le plus mauvais score nutritionnel de la chaîne, le Grand Veggie reste "plus gras, plus sucré et plus salé" qu’un Big Mac classique.
Séduire des végétariens de plus en plus nombreux
L’intérêt des burgers,
pizzas et autres nuggets sans viande ne se trouve pas, de toute
évidence, dans leur bilan nutritionnel. Et s’il était ailleurs ?
Les adeptes du végétarisme sont de plus en plus nombreux en France, où ils représentent 2% de la population. Plus généralement, la consommation nationale de viande a reculé de 12 % en dix ans, comme le montre une étude du Crédoc de 2018. Une baisse qui s’explique aussi bien par des facteurs économiques que par l’essor de nouvelles préoccupations éthiques et écologiques. L'élevage industriel, rappelons-le, contribue pour plus de 14 % aux émissions totales de gaz à effet de serre liées aux activités humaines.
Une révolution alimentaire est donc en marche, et les enseignes ont tout intérêt à ne pas manquer le coche. “Quand
on est restaurateur, il vaut mieux aller dans le sens de ceux qui
forment l’opinion, qui se sentent les moyens et la légitimité de prendre
la parole”, souligne l’experte
du Credoc. Les chaines ciblent en particulier les consommateurs de
demain, les jeunes de 15-18 ans, particulièrement préoccupés de leur
santé et leur alimentation. Une clientèle à qui McDonald’s et consorts offrent la possibilité de s'accorder un plaisir coupable - sans se limiter aux frites et aux salades.
long terme un effet prescripteur sur l'ensemble de la société. “Que les chaînes connues s'y mettent produit un effet d’acceptabilité, de normalisation. Les consommateurs se rendent compte qu’on peut appeler ‘steak’ quelque chose de totalement végétal”, explique Pascale Hébel.
Loin d'être anecdotique, cette tendance pourrait avoir àlong terme un effet prescripteur sur l'ensemble de la société. “Que les chaînes connues s'y mettent produit un effet d’acceptabilité, de normalisation. Les consommateurs se rendent compte qu’on peut appeler ‘steak’ quelque chose de totalement végétal”, explique Pascale Hébel.
UN MOYEN DE TESTER LA FAUSSE VIANDE AUPRÈS DU GRAND PUBLIC
Loin de se restreindre au public végétarien et végétalien, les
chaînes cherchent d'ailleurs à séduire le plus grand nombre. Y compris
les flexitariens - ceux qui souhaitent diminuer leur consommation de
viande sans pour autant s’en priver. Les publicités de Burger King pour l'Impossible Whopper s'adressent explicitement aux "beef lovers", leur promettant une expérience gustative similaire à celle d’un burger carné.
Source: www.wedemain.fr
Je trouve cela dificile à croire!! Veggie McDo ou Burger King!! À mon avis c’est une très belle et bonne initiative mais il faudrait analyser ces aliments d’avantage pour voir si cela est vrai, parce que semble incroyable!!
RépondreSupprimerNerea García Bernal 2 bach
RépondreSupprimerJ'ai bien lu le texte dans ma maison et je trouve très intéressant de savoir qu'il porte ce que nous mangeons.
Bonjour, je suis Carmen León et j’ai lu l’article.
RépondreSupprimerJe suis David Ariza. J’ai lu l’article!
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