samedi 17 octobre 2020

LIBERTÉ DE CROIRE?

Liberté de presse? Liberté de pensée? De croire ou de ne pas croire? Est-ce possible?


Un professeur d’histoire-géographie qui avait donné un cours sur la liberté de la presse en montrant notamment des caricatures de Mahomet, a été décapité dans les Yvelines, département de la grande couronne de la région Ile-de-France.

Ce professeur était la cible de menaces depuis une dizaine de jours après avoir mené dans une classe de 4e un cours d’expression libre sur les caricatures de Mahomet, republié par Charlie Hebdo à l’occasion de l’ouverture du procès sur les attentats de janvier 2015. « Un de nos concitoyens a été assassiné parce qu’il apprenait à des élèves la liberté d’expression, la liberté de croire ou ne pas croire », a déclaré Emmanuel Macron, dans une brève allocution, évoquant les « pressions » reçues par la proviseur après ce cours. Il n’y a pas de hasard si, ce soir, c’est un enseignant que ce terroriste a abattu, parce qu’il a voulu abattre la République dans ses valeurs, les Lumières, la possibilité de faire de nos enfants, d’où qu’ils viennent, qu’ils croient ou qu’ils ne croient pas, quelle que soit leur religion, d’en faire des citoyens libres”, a affirme le chef de l’État. 

De même, d’autres personnalités syndicales liées à l’Éducation ont tenu à insister sur l’importance symbolique de l’attaque survenue ce vendredi. “L’école est et doit rester le lieu de la réflexion, de la construction de l’esprit critique et de la rationalité pour l’émancipation de toutes et tous”

La liberté d’expression doit rester un droit fondamental en France. La caricature est un genre que l’on étudie”, a complété sur franceinfo la secrétaire générale du syndicat Frédérique Rolet. “L’école est le lieu de la construction de l’esprit critique”, insiste-t-elle. 

Voilà l'information de l'attentat contre le magazine satyrique Charlie Hebdo qui a eu lieu en janvier 2015

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