mardi 10 décembre 2019

L'ALTRUISME COMME RÉPONSE AUX DÉFIS DE NOTRE TEMPS

On n'imagine pas la force de la bienveillance, le pouvoir de transformation positive qu'une véritable attitude altruiste peut avoir sur nos vies au plan individuel et, partant, sur la société tout entière.

Notre époque est confrontée à de nombreux défis. Comment concilier les impératifs de l’économie, de la recherche du bonheur et du respect de l’environnement ? Ces impératifs correspondent à trois échelles de temps, le court, le moyen et le long termes, auxquelles se superposent trois types d’intérêts : les nôtres, ceux de nos proches et ceux de tous les êtres. L’altruisme est le seul concept qui nous permette de relier naturellement les trois échelles de temps (court, moyen et long termes) en harmonisant leurs exigences. Dans le monde contemporain, l’altruisme est plus que jamais une nécessité, voire une urgence.

 Pour Matthieu Ricard, l'altruisme est ainsi la réponse adéquate aux défis de notre temps.
On parle des crises, et il y a des crises de toutes sortes : des crises personnelles, on parle d’une vie trépidante, du stress, qui ne se plaint pas de certaines conditions de vie au travail, dans la société, ce malaise dont on parle, le fait que l’âge moyen d’entrée dans la dépression soit passé de 27 ans à 16 ans ! Il y a bien sûr à moyen terme, l’aspiration de s’épanouir dans l’existence (…) et puis il y a un défi tout à fait nouveau qui symbolise parfaitement l’homme au bord du précipice. Pour la première fois de l’Humanité, les activités humaines ont un impact majeur sur l’avenir de notre planète, de la biosphère, et de l’espèce humaine. C’est un défi nouveau auquel nous ne sommes pas préparés, ni intellectuellement, ni émotionnellement…
Comment dès lors appréhender le comportement altruiste dans son acception la plus large possible ?
L’altruisme ne se cantonne pas à la seule psychologie, il a des extensions, des ramifications, des implications dans bien d’autres champs, dont le champ écologique, mais aussi politique. Et c’est vrai qu’on a souvent tendance à séparer ces deux domaines : le psychologique est rétracté sur de l’égo, et le politique est tourné vers l’extérieur de l’égo, vers les citoyens.
Il faudrait ainsi aborder la notion d’"intériorité citoyenne", le meilleur de soi au service de tous.
C’est la manière dont nous prenons soin de nous, soin de nos équilibres intérieurs, soin de cultiver ces qualités que sont l’ouverture aux autres, l’altruisme, la compassion. C’est un travail de jardinage, qui est plus ou moins facile pour certains d’entre nous, mais on a toujours à travailler ces choses-là, même si nous avons tout le matériel génétique, même si l’évolution nous a légué ses aptitudes…
 www.franceculture.fr

4 commentaires:

  1. Bonjour!

    J’ai lu cet article et il m’est semblé très intéressant! Je pense que l’idée d’altruisme, on devrait l’intérioriser. Si on pense à l’autrui avant qu’à soi, un peut frêner beaucoup des problèmes présents dans le monde.

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  2. Bonjour, je suis Carmen León et j’ai lu l’article.

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  3. Bonsoir.

    Je suis Marcos Conchon, j'ai lu l'article.

    C'est intéressant. Évidemment, l'altruisme est préférable à l'égoïsme. Pourtant, je trouve nécessaire à considérer que peut-être quelques-uns devraient être altruistes avant que les autres.

    Voilà un sujet intéressant pour débattre.

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  4. Bonsoir! J'ai lu l'article. Je pense que c'est un sujet sur lequel on devrait réfléchir un peu plus.

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