mercredi 17 octobre 2018

OBÉSITÉ

Il ya 10 fois plus d'enfants en surpoids dans le monde qu'il y a 40 ans

Une étude publiée mercredi 11 octobre dans la revue médicale britannique The Lancet et menée conjointement par l’Imperial College de Londres et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avance des chiffres effarants : 124 millions de jeunes entre 5 et 19 ans étaient en surpoids ou obèses en 2016. C’est dix fois plus qu’il y a quarante ans.
En cause : principalement la malbouffe et la sédentarité combinées à l’éducation et à la pauvreté – autrement dit, le lien entre niveau socio-économique et mauvaise alimentation. Mais aussi des "terrains génétiques" (les chercheurs étudient la possible existence d’un "gène de l’obésité").

Un niveau d’obésité "inacceptable" selon les chercheurs

Presque toutes les régions du monde sont concernées par ce problème de surpoids et d’obésité. Et si cette prévalence semble plafonner depuis quelques années dans les pays riches, elle continue à grimper dans les pays à revenus faibles ou moyens.
C’est aux îles Cook en Polynésie que le taux d’obésité est le plus élevé au monde : il s’élève à 30 % chez les 5-19 ans. Puis aux États-Unis où il atteint 20 %, tout comme en Égypte et en Arabie saoudite. En Afrique du Sud et au Mexique, où les taux d’obésité étaient dérisoires il y a quarante ans, la proportion de filles obèses est désormais comprise entre 20 et 25 %.
"Le taux d’enfants et d’adolescents concernés par l’obésité a commencé à diminuer aux États-Unis et en Europe de l’Ouest, ainsi que dans d’autres pays riches, mais il y reste à un niveau inacceptable", soulignent les chercheurs cités par Le Figaro.

Taxer la malbouffe

Les chercheurs dénoncent l’impact de la commercialisation des produits alimentaires et des politiques publiques, notamment des produits sains vendus trop cher et donc inaccessibles aux plus défavorisés.
Ils suggèrent de faciliter l’étiquetage alimentaire afin d’aider les consommateurs à manger plus sain et à écarter les produits les plus nocifs pour la santé (trop gras, trop sucrés, trop salés). Ils proposent également de taxer lourdement la malbouffe et de mieux encadrer le marketing sur ces produits.
À l’échelle de la planète, les enfants et adolescents en insuffisance pondérale restent néanmoins plus nombreux que ceux en surpoids : en 2016, 192 millions d’enfants étaient considérés en sous-poids modéré ou sévère. Principalement en Asie du Sud-Est, notamment en Inde, et en Afrique.
Les chercheurs alertent sur les dégâts causés par une "mauvaise transition alimentaire" déjà observée dans les régions d’Asie de l’Est, d’Amérique latine et des Caraïbes où les enfants et les adolescents sont rapidement passés du sous-poids à l’obésité. "Si cette tendance se confirme, il y aura en 2022 plus d’enfants et d’adolescents obèses qu’en insuffisance pondérale", préviennent-ils.
d'après: www.konbini.com/fr

3 commentaires:

  1. Il est claire que la mauvaise alimentation à cause de l'augmentation de vente de malbouffe est la principal cause de l'obésité dans la jeunesse. Malgré cela, les hautes chiffres d'obésité m'ont surprises: Actuellement, presque toute la monde pratique un sport, alors cela devrait diminuer le nombre de personnes obèsses.
    Sans transition, je suis assez content d'habiter dans un pays ou le régime méditerranéen est établi, car il est considéré le régime le plus équilibré du monde.
    Gonzalo Sarramea Arevalillo

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  2. Le fait d'être assis pendant 6 heures dans les cours et tennant en compte qu'il faut étudier 2 ou 3 heures fait un totale de 9 heures assis, seulement pour réussir au lycèe, donc, pourquoi une société qui encourage ces habitudes, se demande après alarmé pourquoi il y a tellement d'obesité, ce sont ces mêmes médecines qui on dû avoir une vie de sédéntarisme pour parvennir à leur position. Avoir des habitudes bons pour la santé est parfois incompatible avec beaucoup des travails. Cela signifie que l'on ne peut rien faire? Non, on devrait trouver des façons de fixer ce que l'on nuit avec les temps assis c'est-â- dire encourager des bons habitudes a l'heure de manger et surtoût, la partie la plus important faire d'exercise, beaucoup et bien mène, parce-que des activités en 40 minutes bien fait peuvent mieux faire que 2 heures en faisant des bêtises. Avec des plans structutés qui neutralisent les mauvais habitudes.
    -Cristhian Acosta Pereyra

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  3. À mon avis c'est normal l'augmentation de l'obésité, parce qu'on ne sait pas vraiment qu'est-ce qu'on mange et avec les nouvelles technologies au lieu de jouer dans la rue on reste chez nous allonge sur le canapé.
    Pour avoir une bonne santé, il faut bien manger et ne pas être sédentaire. Il ne faut pas aller au salle de musculation, seulement essayer d'être plus actifs.

    María Jinxue 2ºbachibac

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