mercredi 24 octobre 2018

LIRE OU NE PAS LIRE, C'EST LÀ LA QUESTION!

Est-ce qu'il est grave de ne pas aimer lire ?

Du moment que l'on sait ce que la lecture peut apporter, ne pas se plonger dans un roman n'est peut-être pas toujours problématique...
Ils sont 9%. 9% de la population française à ne pas avoir ouvert un bouquin en 2016. D’après cette étude réalisée en 2017 pour le Centre nationale du livre (CNL), les non-lecteurs sont une petite minorité des français. D’ailleurs la lecture est aujourd’hui érigée au rang des pratiques culturelles les plus reconnues, et ne pas lire est souvent associé à un manque de culture. Mais dans le cas où ne pas lire est un choix, est-ce que c’est si grave que cela ?
« Le dernier bouquin que j’ai lu, ça devait être il y a cinq ans ». Si vous entendiez cette phrase, prononcée par Jérémy, 25 ans, qu’est-ce que vous en penseriez ? Vous vous diriez peut-être, avec une légère condescendance qu’il aurait bien des choses à apprendre des livres, que c’est dommage pour lui. Vous n’auriez pas tort d’ailleurs. Une étude de 2009 de l’université d’Emory aux Etats-Unis, a par exemple prouvé que la lecture renforçait la connectivité entre les neurones dans certaines zones du cerveau. Une autre pour ne citer que ces deux là, faite cette fois-ci en 2013 par des chercheurs néerlandais, démontre que les lecteurs de fiction avaient plus d’empathie que les non lecteurs.
« Les raisons de lire sont multiples », résume Laurent Piolatto, délégué général de l’association Lire et faire lire, qui cherche à faire goûter à la lecture à des publics de jeunes âgés de 0 à 12 ans. Selon lui, elle permet aussi de « développer l’imaginaire » ou encore de « construire les connaissances ». Difficile dans ces conditions de soutenir le point de vue des non lecteurs.
Le risque d’imposer la lecture
Pourtant Jérémy ne rougit pas devant son manque d’intérêt pour la lecture. « Je n’en parle pas spontanément, mais si on aborde le sujet je l’assume. Ce n’est pas une tare mais un choix personnel. Certains n’aiment pas le foot ou le ciné, moi c’est la lecture. Ca ne m’a pas empêché de faire mes études ».
Ses études justement, il les a faites à Science-Po Lyon. Et c’est même là qu’il a perdu le goût de la lecture. « On avait beaucoup plus d’ouvrages théorique. Ca m’a dégoûté », déclare-t-il.
A en croire l’anthropologue au CNRS Michèle Petit, auteure de l’Eloge de la lecture, il est fréquent « qu’on ne soit pas lecteur parce qu’on a l’impression qu’on voulait vous faire rentrer de force dedans.
Savoir ce que la lecture peut offrir
Car pour la chercheuse, là se trouve bien le vrai danger. « La plupart du temps, il me semble qu’on est non lecteur parce qu’on a l’impression que les livres nous ont exclus, déclare-t-elle. Dans ce cas là, il est grave de ne pas avoir eu la chance de ne pas rencontrer quelqu’un qui fasse sentir que les livres étaient désirables et qu’on avait le droit de se les approprier. » Ce cas de figure semble toucher majoritairement les garçons. « Les femmes lisent plus que les hommes depuis les années 1950-1960, sans doute parce que c’est un loisir d’intérieur. On peut s’évader tout en restant chez soi.
Lutter contre ces conceptions est précisément ce que cherche à faire l’association Lire et faire lire. « Le pari que nous faisons c’est que les enfants finissent par se dire que grâce au livre ils vont pouvoir accéder à des histoires. On cherche à montrer les bénéfices de la lecture ».
Alors est-ce si grave que cela de ne pas aimer lire ? La chercheuse Chantal Horellou-Lafarge répond avec un certain franc parler. « Quand on voit les livres qui sortent, ne pas les lire n’est pas dramatique. Ne pas avoir lu Marc Lévy ? On peut survivre », déclare-t-elle acerbe. Et pour Victor Hugo ou Sartre ? « C’est dommage, mais ce n’est pas grave. Est-ce que c’est grave de ne pas aimer la musique classique ? »
D'après  www-20minutes.fr 

5 commentaires:

  1. Je suis d'accord avec cet article au sujet du manque de lecture est un manque de culture. C'est un passe-temps parfois oublié par manque d'intérêt ou de temps, mais c'est vraiment une bonne habitude et un stimulus pour le cerveau. Silvia Muñoz Sánchez 2ºA

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  2. Je crois que ce texte est très intéressant et original, mais je ne suis pas d'accord avec son point de vue. D'après moi, la lecture n'est pas seulement une façon de devenir une personne culte mais aussi de s'amuser. Bien qu'il y a des gens qui dissent que la lecture les semblent ennuyante, je pense que cela est à cause de qu'ils n'ont pas cherché correctement une genre de livre qui les amusent. Il y a des livres de tout type, donc à mon avis il est impossible de ne pas trouver un livre qu'on aime. En plus, je crois que dans le dernière paragràphe il y a une falacie quand on compare la lecture avec la musique classique: la lecture devrait être comparée avec la musique en général, et la musique classique avec la litérature classique. C'est claire que pas toute la monde aime la musique classique, mais toute la monde aime une type de musique. Ainsi, toute la monde devrait aimer un type de lecture.
    Gonzalo Sarramea Arevalillo 2ºBachillerato A

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  3. Vraiment à nos jours il existe un problème chez les jeunes, le manque de lectures. Les conséquences sont terribles pour eux et pour notre société. Ils n'arrivent pas à bien développer leur imagination ou leur conscience. Mais il existe un autre problème, l'imposition de lire des livres ou lycée et à l'école parce que les livres qu'ils t'imposent n'attirent pas ton attention et cela t'amene à détester lire.
    Laura Luque Sicilia 2ºBach A

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  4. Des nous jours, il y a une sorte d'accusation trop forte, de la part de quelques groupes qui semblent être superieures aux autres, seulement parce-qu'ils font quelques choses qui ont davantages très positives, mais qu'ils aient davantages positives ne sert pas comme prétexte pour obliger aux autres à faire ce que l'on veut. C'est une sorte d'arrogance et superiorité morale très dangereux, qui mène au mépris et à la colère a l'extérieur et a l'intérieur crée de la frustation. Par exemple, dans ce cas, les lecteurs qui méprisent aux non-lecteurs. Dès qu'un colective comme le non- lecteur, est traité comme des illetrés, bêtes, sans raissonement et comme un sacrilège ne pas lire, il existe un problème, Il est le suivant. Cette consideration du monde est fomentée par la suivante pensée: les autres doivent se comporter comme je dis si non ils sont des bêtes.
    Ces pensées totalitaristes font des résultats contrariats. Si l'on impose comme le texte souligne, les personnes vont échapper, ils vont se sentir poursuivi. Donc à mon avis une solution sera de préconiser la lecture et exprimer ses avantages, cependant jamais faire sentir mauvais à une personne qu'il fasse avec sa vie ce qu'il veut. Cela ne vais pas dire que l'on ne peut pas juger, ou qu'il soit une politique de "laissez faire", seulement veut dire que bien que l'on ne nuit pas aux autres, on devrait avoir notre space de liberté sans être limités par ce que les autres veulent que l'on fasse.
    -Cristhian Acosta Pereyra

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  5. J'adore lire, mais je déteste devoir lire certains livres requis par l'institut, a mon avi ,la lecture doit être quelque chose qui vient de l'intérieur et qui est faite pour le plaisir, pas pour avoir une note, donc je pense que la méthode d'imposer la lecture sur le plus jeune est un peu inutile, à la fin le livre n'est pas lu pour cette raison, il est nécessaire de donner la liberté à l'étudiant de choisir le livre et de ne pas le choisir par lui.

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