Nuit de la Solidarité: les femmes SDF au coeur de la seconde opération
SANS-ABRI - C'est la seconde édition de la Nuit de la Solidarité.
Jeudi 7 février au soir, la Mairie de Paris a organisé le recensement des
sans-abri de la capitale. Une opération qui s'inspire d'initiatives
similaires à l'étranger. Et surtout, qui a permis en 2018 de mettre au
jour la présence de nombreuses femmes dans la rue, auparavant peu
visibles.
De 22h à 1h du matin, 1600 Parisiens bénévoles et 400 travailleurs sociaux volontaires ont participé au comptage des SDF.
Ils ont quadrillé Paris par petites équipes pour dénombrer les
personnes dormant à la rue, sauf les bois de Vincennes et Boulogne déjà
répertoriés par les professionnels.
Le
périmètre a été étendu à des interstices jusqu'ici inexplorés: les
parcs et jardins, les talus du périphérique, les immeubles du bailleur
Paris Habitat, de nouveaux parkings... En faisant attention aux femmes,
qui ont tendance à se cacher davantage que les hommes.
En 2018, 3035 sans-abri avaient été recensés dans les rues de la capitale. Dont 12% de femmes. Selon
L'Insee, en 2012, elles ne représentaient que 2% des sans-abri de
l'agglomération parisienne. Des chiffres qui ne seraient a priori pas le
reflet de la réalité, tant les femmes SDF sont discrètes, de peur
d'être agressées, violées, discriminées en raison de leur sexe.
"Les demandes des femmes seules au 115 ont augmenté de 66% entre 2006
et 2016", avait expliqué à l'AFP Eric Piedra, de l'Armée du Salut, au
moment de l'ouverture de la "Cité des Dames", un centre d'accueil dédié
uniquement aux femmes sans-abri dans le 13e arrondissement de Paris le
1er décembre 2018. Il est depuis géré par l'Armée du Salut avec
l'Association pour le développement de la santé des femmes (ADSF).
Depuis cette observation, la Mairie de Paris a ouvert des haltes et centres dédiés aux femmes. Le 12 décembre notamment ouvrait la Halte pour les femmes SDF, deux salles au coeur même de l'Hôtel de Ville consacrées à l'accueil de "femmes en situation d'errance".
"La
rue est dure pour tous, mais pour les femmes c'est une violence
supplémentaire et nous avons voulu leur offrir plus de possibilités
d'accueil", avait expliqué la Maire de Paris Anne Hidalgo lors de son
ouverture, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
source: www.huffingtonpost.fr
Je ne savais pas que la situation des femmes sans-abri était aussi différente a celle des hommes. Quel dommage qu'en vivant dans la rue les femmes aient que souffrir quelque type d'agression à cause de la discrimination.
RépondreSupprimerJ'espére aussi qu'il y ait plus des organisations pour aider aux SDFs.
María Jinxue 2º bachibac
Cristhian Acosta
RépondreSupprimerLes femmes à la rue doivent subir des conditions des pénuries plus fortes que l'homme parce-qu'elles sont plus exposées aux ataques. En plus il y a une groupe des femmes qui ne voulant pas finir dans la rue décident de vendre leur corps, ou continuer des mauvais traitements. C'est très triste, c'est pour cela que l'habilitation des hébérgements pour les femmes est incontournable.
Bien que je pense que ces types des iniciatives sont très importantes, je crois que cea devrait être aussi pour les hommes. Cependant, c'est vrai que la situation des femmes sans-abris est plus dangereuse. J'espère que ces types des aides augmentent.
RépondreSupprimerGonzalo Sarramea Arevalillo