La chirurgie ésthétique explose chez les jeunes français
Pour la première fois, le nombre d’interventions sur les 18-34 ans dépasse celui de la tranche des 50-60 ans, révèle une étude.
Elles
ont la bouche fine, les seins trop petits, des cernes noirs, le nez pas
assez droit. Mais ce n’est plus un problème, un coup de bistouri et
puis s’en va. Si la chirurgie esthétique ne cesse de gagner du terrain dans l’Hexagone, elle explose chez les jeunes à peine majeurs. Ce n’est plus une simple tendance.
Pour
la première fois, alors que se déroule
actuellement le grand congrès IMCAS à Paris, qui réunit plus de 10 000
spécialistes, les 18-34 ans font désormais plus de chirurgie que la
tranche des 50-60 ans. Les Millennials, adeptes de fesses et de seins
volumineux, de lèvres plus charnues et d’un nez corrigé, se hissent
ainsi en deuxième position du classement, juste derrière les 35-50 ans.
Des méthodes softs
Comment expliquer ce succès fulgurant chez des jeunes
? D’abord par le développement d’actes non chirurgicaux comme l’acide
hyaluronique, le botox, les ultrasons et la radiofréquence, utilisés
pour retendre le visage. « Ces méthodes softs ont été initiées il y a
dix ans, avec une accélération depuis cinq ans, explique le docteur
Ascher, chirurgien plasticien. On a fait des progrès spectaculaires. »
Une
séance ? Seulement dix à vingt minutes, comme chez l’esthéticienne. Le
tarif ? 300 euros. Mais si les jeunes se précipitent dans les cabinets,
c’est surtout parce qu’on leur a montré l’exemple. Célébrités de
téléréalité, blogueuses, youtubeuses et même les chirurgiens affichent
sur Instagram, Facebook ou Snapchat, des corps toujours plus normés,
sculptés, idéaux.
« Les réseaux sociaux sont devenus une forme de vitrine où les gens se
mettent en scène dans des stories, où les images règnent sans partage,
analyse Pascal Lardellier, professeur à l’université de Bourgogne et
spécialiste des réseaux sociaux. Le métier de ces starlettes n’est pas
de produire des œuvres mais de produire un idéal. On est passé de la
téléréalité à la réalité-télé. » Résultat, les jeunes veulent, à tout
prix, leur ressembler.
Aujourd’hui, sur les réseaux, chacun gomme ses défauts, corrige ses
photos, grâce à des filtres ou applications.
« On utilise des outils pour correspondre à une image, analyse Michael Stora, psychanalyste et coauteur d’Hyperconnexion.
Beaucoup rêvent de devenir des avatars d’eux-mêmes. Ils confondent leur
identité numérique avec leur identité réelle. Ça donne quelques
frissons. »
Grâce aus réseaux on peut mieux connaître à nos célébrités préférées, mais on est trop influence par elles. Je ne suis pas contre le chirurgie esthétique, je pense que si quelqu'un a la posiblité et a besoin il peut le faire. Mais il faut l'avoir rèflechir d'avant parce que ce n'est pas comme un coupe de cheveux. Donc les jeunes doivent avoir plus d'attention, sourtout parce qu'ils sont entre de se développer.
RépondreSupprimerMaría Jinxue 2º bachibac
Selon moi, la raison la plus forte de cette phénomène est une manque de personnalité chez la jeunesse. Cette faute de personnalité mène un désir de sembler comme les personnes qui ont beaucoup d'influence dans la société, aussi que le souhait de s'intégrer dans cet écosystème jeune dans lequel il faut accomplir des conditions physiques, et quelquefois psychologiques, assez concretes. L'amour propre n'est pas très abondant parmi les jeunes, bien qu'il est tellement important pour être heureuse.
RépondreSupprimerGonzalo Sarramea Arevalillo
Je suis pleinement d'accord avec Michael Stora, nous les jeunes ne détectons pas déjà qui est la limite entre celui qui nous sommes dans la réalité et celui qui nous sommes dans les réseaux sociaux. Et nous nous autocritiquons en pensant que nous devons être parfaits, et nous avons besoin que les gens nous voient come cela pour nous sentir bien avec nous mêmes.
RépondreSupprimerAlba Villalba Rovi
2ºBTO C
Cristhian Acosta Pereyra
RépondreSupprimerJe crois qu'il existe une politique de deux poids, deux mesures, pratiquement la totalité des enfants ont des nos jours des brackets soi par hygiène et santé bucale soit par esthétique. On veut plaire aux autres et cela c'est bien lorsqu'on nous plait à nous-même, donc si quelqu'n veut s'opèrer les seins ou le nez avec plein conscience de la nature du traitement et le prix je ne vois aucun problème.
Pour conclure, il existe d'autres problèmes chez les jeunes plus importantes, si on peut appeler problème à la chirurgie, comme les drogues ou la faute de répos.
D'après moi, ces idéaux nous ont mené à vivre dans la pleine frustation et obsession pour en avoir. Aussi de nous éloigner de celle/celui qu'on est vraiment, on vit la vie des autres. Ainsi on a besoin de vivre dans un air absolument superficielle.
RépondreSupprimer-Dayanna Guzmán 2A