lundi 25 février 2019

LE PROFESSEUR DE FRANÇAIS ANTONIO MACHADO


Il y a quatre-vingts ans mourait à Collioure Antonio Machado, 25 jours après son arrivée en France avec sa mère, son frère José et sa belle-sœur Matea.
Épuisée et désespérée, il est miné par la tristesse et la maladie, il n’écrit plus, il souffre de son exil qui le sépare de son pays. Antonio Machado meurt le 22 février 1939. Sa mère meurt trois jours après.
Poète suffisamment connu dont je voudrais seulement signaler ses raports avec la France et le français
Séjours à Paris
En juin 1899, Antonio Machado rejoint son frère Manuel à Paris où il travaille pour les éditions Garnier en tant que traducteur. Machado fait la connaissance d’Oscar Wilde, de Jean Moréas, de Pío Baroja, de Rubén Darío .... Il revient en Espagne et en 1911, après avoir reçu une bourse d’études pour Paris, il y arrive avec son épouse Leonor Izquierdo Cuevas, qu’il a épousée en 1909. Il fréquente le Collège de France et suit les cours d’Henri Bergson, de Joseph Bédier, d’Antoine Meillet et d’Abel Lefranc, entre autres.
Professeur de français : Soria, Baeza, Segovie et Madrid
Antonio Machado passe le concours pour devenir professeur de français et Il prend son poste à l’Institut général et technique de Soria en 1907. À la fin de l’année 1912, Antonio Machado est nommé à l’Institut général et technique d’enseignement à Baeza, petite ville d’Andalousie. Il demeure sept ans dans cette ville, où il entreprend des études de philosophie. Il obtient sa licence en 1918.
En 1919 Machado reçoit son ordre de mutation pour le lycée de Ségovie. Sa vie est partagée entre les enseignements au lycée, à l’université populaire (conçue pour la classe ouvrière) et aux réunions – « Tertulias » – avec ses amis au café la Unión et autres cafés de la ville. Il se rend à Madrid les fins de semaine.
Après la proclamation de la Seconde République le 14 avril 1931, il est nommé professeur de français au lycée Calderón de la Barca à Madrid où il s’installe à partir de 1932, puis, en 1935, au lycée Cervantes, jusqu’à son départ pour Valencia.
Antonio Machado repose au cimetière de Collioure. Au fil des années, sa tombe est devenue un lieu de pèlerinage où de nombreux Espagnols viennent se recueillir et laisser des messages dans une boîte aux lettres disposée à cet effet.
Et aussi sur sa tombe. Voilà nous aussi, l'IES Blas Infante quand nous lui avons rendu notre particulier hommage!

Et quand viendra le jour du dernier voyage,
Quand partira la nef qui jamais ne revient,
Vous me verrez à bord, et mon maigre bagage,
Quasiment nu, comme les enfants de la mer.


3 commentaires:

  1. Sans aucune doute, un de plus grands poètes de l'histoire d'Espagne, même de l'histoire en général. À mon avis, c'est terrible qu'il a dû vivre dans une époque tellement dure de l'Espagne. Cependant, peut-être son écriture n'aurait pas été si profonde s'il n'avais pas vécu cette époque.
    Gonzalo Sarramea Arevalillo

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  2. Machado a maintenu une relation très étriote avec la France et la langue française. En plus, il a choisi la France pour passer ses dernières instants de vie et il a connu des gens qui ont influencé son oeuvre surtout dans sa première étape!C'est très intéressant comme un poète si reconnu comme Machado a choisi le français pour devenir sa profession et peut-être sa passion
    Laura Luque Sicilia 2ºBachillerato A

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  3. -Cristhian Acosta
    C'est un hommage très émouvant. Sa mort a été très triste mais son héritage reste encore dans notre memoire.

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