mercredi 2 octobre 2019

L'HUMANITAIRE ET LES ÉCOLES DE COMMERCE

De plus en plus d’écoles de commerce françaises poussent leurs étudiants à s’engager dans des projets sociaux ou humanitaires, aux quatre coins du monde. Des projets qui plaisent aux étudiants, soucieux de s’engager.
«Il y avait des débris partout: des bouts de maison, des morceaux de lits, de la taule», raconte Axelle, étudiante en bachelor à l’Esdes, l’école de commerce de l’institut catholique de Lyon. Sur l’île de Saint-Martin (Antilles), pendant un mois, en 2018, la jeune femme a œuvré à la reconstruction de l’archipel, après le passage d’une tempête tropicale ayant tout dévasté. «Nous avions trois missions: le nettoyage des plages et des étangs, la reconstruction d’un musée, et l’animation d’une association qui s’appelle ‘SOS enfants des îles du Nord», raconte-t-elle.
Ce projet, Axelle l’a mené avec les Scouts et Guides de France pour sa mission «Solicity», entrant dans le cadre de son parcours d’études. À l’Esdes, son école, il est désormais obligatoire pour les étudiants d’effectuer une mission humanitaire ou sociale de deux mois au cours de leur cursus. «Les élèves doivent se confronter à d’autres réalités que la leur, sortir de leur zone de confort, rencontrer et échanger avec des personnes moins favorisées. Cela fait partie de leur formation», explique Gaëlle de Chevron, qui pilote le projet «Solicity».

Une obligation dans certaines écoles

Depuis longtemps, les écoles de commerce poussent leurs étudiants à faire de l’humanitaire. Mais depuis quelques années, certaines écoles ont rendu cet engagement obligatoire. C’est par exemple le cas de La Rochelle BS, qui a lancé «Humacité», de Burgundy SB, qui a créé le dispositif «Pédagogie par l’action citoyenne», ou de l’EMLV, dont les étudiants doivent obligatoirement passer par une «mission solidaire».
«Les étudiants d’écoles de commerce peuvent parfois être assez autocentrés, les obliger à s’engager dans le social leur permet de rester en contact avec la réalité», explique Sébastien Tran, le directeur de l’EMLV, école de commerce située à la Défense. Aux Restos du Cœur, au Secours catholique, à la Croix rouge ou dans d’autres associations, les jeunes doivent tous mobiliser au moins une centaine d’heures dans l’année. «Cela se rapproche un peu du stage: ils doivent faire un rapport et ils sont évalués par leur tuteur au sein de l’association», complète Sébastien Tran.
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7 commentaires:

  1. Je suis Ana.J'ai lu l'article et je trouve très important cet type de projects.

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  2. Je suis Carmen León Arjona de 2º Bachibac et j’ai lu le texte.

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  3. Bonjour je suis Irene García et j'ai lu l'article

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  4. Bonjour!

    J’ai lu l’article et je pense qu’on drevrait apprendre des français et avoir des initiatives comme celle ci.

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  5. Bonjour, je suis Javier Castaño Balsera. J'ai lu l'article.

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  6. Bonjour je suis Carmen León Arjona et j’ai lu l’article.

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  7. Bonsoir, je suis Clara Aperador et j’ai lu l’article

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