De plus en plus d’écoles de commerce
françaises poussent leurs étudiants à s’engager dans des projets sociaux
ou humanitaires, aux quatre coins du monde. Des projets qui plaisent
aux étudiants, soucieux de s’engager.
«Il y avait des débris partout: des bouts de maison, des morceaux de
lits, de la taule», raconte Axelle, étudiante en bachelor à l’Esdes,
l’école de commerce de l’institut catholique de Lyon. Sur l’île de
Saint-Martin (Antilles), pendant un mois, en 2018, la jeune femme a
œuvré à la reconstruction de l’archipel, après le passage d’une tempête
tropicale ayant tout dévasté. «Nous avions trois missions: le nettoyage
des plages et des étangs, la reconstruction d’un musée, et l’animation
d’une association qui s’appelle ‘SOS enfants des îles du Nord»,
raconte-t-elle.
Ce projet, Axelle l’a mené avec les Scouts et Guides de France pour
sa mission «Solicity», entrant dans le cadre de son parcours d’études. À
l’Esdes, son école, il est désormais obligatoire pour les étudiants
d’effectuer une mission humanitaire ou sociale de deux mois au cours de
leur cursus. «Les élèves doivent se confronter à d’autres réalités que
la leur, sortir de leur zone de confort, rencontrer et échanger avec des
personnes moins favorisées. Cela fait partie de leur formation»,
explique Gaëlle de Chevron, qui pilote le projet «Solicity».
Une obligation dans certaines écoles
Depuis longtemps, les écoles de commerce poussent leurs étudiants à
faire de l’humanitaire. Mais depuis quelques années, certaines écoles
ont rendu cet engagement obligatoire. C’est par exemple le cas de La
Rochelle BS, qui a lancé «Humacité», de Burgundy SB, qui a créé le
dispositif «Pédagogie par l’action citoyenne», ou de l’EMLV, dont les
étudiants doivent obligatoirement passer par une «mission solidaire».
«Les étudiants d’écoles de commerce peuvent parfois être assez
autocentrés, les obliger à s’engager dans le social leur permet de
rester en contact avec la réalité», explique Sébastien Tran, le
directeur de l’EMLV, école de commerce située à la Défense. Aux Restos
du Cœur, au Secours catholique, à la Croix rouge ou dans d’autres
associations, les jeunes doivent tous mobiliser au moins une centaine
d’heures dans l’année. «Cela se rapproche un peu du stage: ils doivent
faire un rapport et ils sont évalués par leur tuteur au sein de
l’association», complète Sébastien Tran.
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Je suis Ana.J'ai lu l'article et je trouve très important cet type de projects.
RépondreSupprimerJe suis Carmen León Arjona de 2º Bachibac et j’ai lu le texte.
RépondreSupprimerBonjour je suis Irene García et j'ai lu l'article
RépondreSupprimerBonjour!
RépondreSupprimerJ’ai lu l’article et je pense qu’on drevrait apprendre des français et avoir des initiatives comme celle ci.
Bonjour, je suis Javier Castaño Balsera. J'ai lu l'article.
RépondreSupprimerBonjour je suis Carmen León Arjona et j’ai lu l’article.
RépondreSupprimerBonsoir, je suis Clara Aperador et j’ai lu l’article
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