Chaque année on se dit qu’on ne tombera pas à nouveau dans le panneau
des promesses prises dans l’euphorie du réveillon. Promesses qui
passent rarement le cap la première semaine de l’année.
Cette coutume de prendre de bonnes résolutions est tellement ancrée
dans nos habitudes qu’elle a même fait l’objet de travaux en psychologie
pour voir quel pourcentage d’individu parvenait vraiment à ses fins.
Et alors quels sont les résultats ?
Une étude menée par l’Université de Bristol montre que nous serions seulement 12% à tenir nos engagements.
88 % des promesses de la nouvelle année seraient donc vouées à l’échec.
Et qu’est ce qui est au cœur de la réussite alors ?
La motivation ! Elle est centrale car c’est la source d’énergie dans
laquelle nous puisons notre force pour persévérer sur les eaux
tumultueuses de la volonté.
Selon la théorie de l’auto-détermination, la meilleure façon de tenir
ses engagements est d’abord d’y trouver du plaisir et de la
satisfaction.
Mais c'est un fait, chaque début d'année entraîne son lot de bonnes
résolutions prises pour faire que l'année qui commence soit meilleure
que celle qui vient de se terminer. Et les jeunes n'échappent pas au
phénomène. L'an dernier, à la même période,
GoalMap nous avait dévoilé les bonnes résolutions des jeunes,
entre reprise du sport, économies et méditation. En cette année 2020,
c'est Twitter qui s'est fait le porte-parole des moins de 35 ans en
matière de bonnes résolutions. Enfin, plus précisément, c'est le hashtag
#MillennialNewYearResolutions qui a mis en lumière, avec humour, de potentielles résolutions qui pourraient améliorer la vie des Millennials.
Bien
évidemment, les tweets en question sont à prendre au second degré mais
ils permettent de mieux comprendre l'image que les jeunes dégagent
actuellement, entre addiction à leur smartphone, vie professionnelle
instable et pratiques étranges.
Parmi les meilleurs tweets partagés via le hashtag
#MillennialNewYearResolutions, on retiendra celui d'Alan Rhodes,
suggérant que les Millennials, en cette année 2020, pourraient bien
décider de "regarder ailleurs que leur écran de mobile pendant au moins 30 secondes par jour". De son côté, Jeff Hendrix estime que 2020
pourrait bien être l'année durant laquelle les jeunes vont interagir
avec des humains en personne, et non plus via un mobile ou un outil de
messagerie.
Et maintenant écoute La Grande Sophie nous raconter ses "Bonnes Résolutions".